Mentions des fonctions ecclésiastiques de Guillaume Cretin

À titre d’exemple et sans avoir la prétention d’être exhaustif, cette annexe recense les titres ecclésiastiques attribués à Guillaume Cretin dans l’édition de ses œuvres ainsi que dans des études, publiées du xviiie au xxie siècles. Il apparaît qu’au fil des ans, après la mort de Guillaume Cretin, les noms de ses titulatures n’ont de cesse de changer, quitte à ce qu’il soit affublé d’une fonction n’ayant jamais existé.

1. Éditions des œuvres de Guillaume Cretin

ca 1509Fauste Andrelin, Epistre de Fauste Andrelin de Forly royal poete lauree, sans lieu d’édition, sans éditeur mentionné, ca. 1509 : « maistre Guill[au]me cretin tresorier du bois de Vince[n]nes » (Page de garde, fol. A1r).

1518Guillaume Cretin, Le Plaidoye de l’amant douloureux et de la dame au cueur changeant, Paris, Guillaume Nyverd, 1518 : « maistre Guillaume Cretin tresorier de la Saincte Chappelle du boys de Vincennes pres Paris » (Page de garde, fol. A1r).

1525Traictez singuliers contenus ou present opuscule, Paris : Galliot du Pré :« feu de bon[n]e mémoire maistre Guillaume Creti[n] nagueres chantre de la saincte chapelle du palais » (page de garde), « feu de bonne memoire maistre Guillaume cretin cha[n]tre de la sai[n]cte chappelle du palais royal a Paris » (« Privilege pour le present livre », fol. A1v), « Faict par maistre Guillaume Cretin, tresorier de la Saincte Chapelle du boys de Vincenne [sic] pres Paris » (Incipit du Plaidoyé de l’Amant (fol. G1r), « feu de bonne memoire maistre Guillaume Cretin nagueres chantre de la Saincte Chapelle du Palais » (colophon, fol. O3v), « monseign[eu]r maistre Guillaume Cretin chantre de la saincte chapelle du palais de Paris (« Chant royal », fol. « Cretin de la saincte trinite » (« Rondeau », fol. H8v).

1526Guillaume Cretin, Debat de deux dames sur le passetemps de la chasse des chiens et oyseaulx, Paris, Jean Longis, 1526 : « faict et co[m]pose par feu venerable et discrete personne maistre Guillaume Cretin En son viva[n]t tresorier de la chappelle du boys de Vincennes chantre et chanoine de la sai[n]cte chappelle Du Palais royal a Paris » (page de titre, fol. A1r), « feu venerable & discrete personne maistre guillaume cretin en son viva[n]t tresorier de la chappelle du boys de Vince[n]nes cha[n]tre & chanoine de la saincte chappelle du palais royal a paris » (Privilège, fol. A1v).

1527Guillaume Cretin, Cha[n]tz royaulx oraisons et aultres petitz traictez faictz et composez par feu de bonne mémoire maistre Guillaume Cretin en son vivant chantre de la saincte chapelle royale a Paris et tresorier du bois de Vincennes, Paris, Galliot du Pre, 1527 : « maistre Guillaume Cretin en son vivant chantre de la saincte chapelle royale a Paris et tresorier du bois de Vincennes » (Page de garde, fol. A1r), « maistre Guillaume Cretin en son viva[n]t chanoine & chantre de la sai[n]cte chapelle du palais royal a Paris » (Privilège, fol. A1v), « maistre Guillaume Cretin en son vivant chantre et chanoine du Palais royal à Paris » (Épître de François Charbonnier, fol. A6v)

1723Anonyme, Les poésies de Guillaume Cretin, Paris, Coustelier, 1723 : « Guillaume Cretin étoit en même temps Chantre de la S[ain]te Chapelle de Paris & Tresorier de celle de Vincennes » (p. ii).

1932« Il devait déjà posséder un canonicat à l’église cathédrale d’Évreux, car le 14 mars 1502 (n. st.) il l’échange avec Jean Drouin pour le bénéfice du Fidelaire. Il en prend possession le 21 mars, et le garde jusqu’en novembre 1525. A partir de 1504 il est à Paris, ou bien à Vincennes, et les registres de la Sainte-Chapelle du Palais et de celle de Vincennes nous permettent de suivre sa carrière avec plus de certitude », « il devient chanoine, puis trésorier de Vincennes par des actes datés du 29 et du 30 novembre [1504] : sa réception par les chanoines de Vincennes a lieu le 5 décembre. […] Le 19 septembre 1511 il demande aux chanoines la permission de résigner son office de trésorier. […] Cretin ne donna pas sa démission cependant, et son nom figure sur les registres jusqu’en 1522 », Kathleen Chesney (éd.), Œuvres poétiques de Guillaume Cretin, Paris, Firmin-Didot, 1932, p. xii-xiii. « le premier septembre 1522 Cretin devint chanoine de la Sainte-Chapelle de Paris. », Ibid., p. xvi. « En 1523 Guillaume de Paris se démet de son office de « chantre », pour prendre poessession d’un bénéfice dans le diocèse d’Auxerre et Cretin lui succède par des lettres datées du 27 juin 1523 ; le jour même il abandonna son bénéfice de trésorier de Vincennes en faveur de son neveu ; qui en prit possession le 3 juillet. », Ibid., p. xvi.

2. Études littéraires

1882Paul Lacroix (éd.), « Notice », Débat entre deux dames sur le passetemps des chiens et des oiseaux, Paris, Librairie des bibliophiles, 1882 : « chantre et trésorier de la chapelle du Bois de Vincennes, qu’on appelait vulgairement la chapelle du Bois » (p. vi), « à la fin de sa vie, chantre de la Sainte-Chapelle de Paris », (p. vi).

1903Henry Guy, « Un “souverain poète français”. Maître Guillaume Cretin », Revue d’Histoire littéraire de la France, 10, 1903 : « trésorier de la chapelle du bois de Vincennes » (p. 553), « chantre de la Sainte-Chapelle de Paris, trésorier de celle de Vincennes » (p. 554).

1904Henry Guy, « La chronique française de maître Guillaume Cretin », Revue des langues romanes, tome 7, 1904 : « prêtre » (p. 388), « chanoine » (note de bas de page 1, p. 391).

2010Jonathan Dumont, « Du souvenir et de l’image : portraits croisés de Louis XI et Louis XII dans les Louenges du roy Louys XII de Claude Seyssel », Bien dire et bien aprandre : revue de médiévistique, 27, 2010 : « trésorier de la chapelle du Bois de Vincennes » et aumônier du roi (p. 101).

2014Béatrice Beys, « L’hommage du livre à François Ier : une image royale multiple », Réforme, Humanisme, Renaissance, 79, 2014 : « Guillaume Cretin aumônier du roi et trésorier de la Sainte-Chapelle » (p. 106).

2022Ellen Delvallée, « La Renaissance épistolographique dans l’œuvre de Guillaume Cretin », Arts et savoirs, volume spécial consacrée au thème Lire les savoirs dans les recueils épistolaires d’Ancien Régime (xvie-xviie siècle), 2022 : « chanoine » de la Sainte-Chapelle de Vincennes (p. 2, 4, 5, 6, 8-10).

3. Études d’histoire

1645Guillaume Dupeyrat, L’histoire ecclésiastique de la cour ; ou les antiquitez et recherches de la chapelle, et oratoire du roy de France depuis Clovis I iusques à nostre temps, volume 1, Paris, Sara, 1645 : « Aumosnier du Roy » (p. 454).

1788 Guillaume Poncet de la Grave, Mémoires interessans pour servir a l’histoire de France, tome 1er, Paris : Nyons, 1788 : « en même temps Chantre de la Sainte-Chapelle de Paris & Trésorier de celle de Vincennes » (p. 227).

1791Aubin-Louis Millin, Antiquités nationales ou recueil de monumens, tome deuxième, Paris : Drouhin, 1791 : « il avoit été chantre de la Sainte-Chapelle de Paris, aumônier du roi, enfin trésorier de la Sainte-Chapelle de Vincennes » (p. 53).

1744Gallia christiana, tome 7 : archevêché de Paris, Paris : 1744, « II. Guillemus I. Cretin canto antiquus Sacrae capellae Parisiensis, factus postmodum thesaurarius Vincennensis, que potiebatur dignitate an. 1520. sepulturam accepit cum tumba in ecclesia sua. » (p. 251).

1751Gallia christiana, tome 9 : province de Reims, Paris : 1751 : Guillaume Cretin est considéré comme le vingt-troisième doyen de Châlons-en-Champagne (decani catalaunenses) depuis le 10 juin 1520 (colonne 904).

4. Études en musicologie

1864Ernest Thoinan, Les origines de la chapelle-musique des souverains de France, Paris, A. Claudin, 1864 : « aumônier ordinaire de Louis XII » (p. 74).

1864Ernest Thoinan, Déploration de Guillaume Cretin sur le trépas de Jean Okeghem, Paris, A. Claudin, 1864 : « chanoine, -trésorier,- chantre et poëte » (p. 2), « trésorier de la Sainte-Chapelle de Vincennes, puis chantre de la Sainte-Chapelle de Paris et aumônier ordinaire du roi » (p. 4).

2015Charles-Yvan Élissèche, La vie musicale à la Sainte-Chapelle de Paris aux xvie et xviie siècles : étude du personnel musical, thèse de musique et musicologie, soutenue à l’Université de Tours-CESR, en juillet 2015 : « Guillaume Cretin occupe la trésorerie de la Sainte-Chapelle de Vincennes en plus d’une prébende de la Sainte-Chapelle de Paris », p. 378.

2015Jacques Szpirglas, Prosopographie des musiciens des Saintes-Chapelles de Paris (1248-ca. 1640) et de Bourges (1405-ca. 1640), thèse de musique et musicologie, soutenue à l’Université de Tours-CESR, en novembre 2015 : « Grand Chantre » (p. 77 et p. 255).

2022Charles-Yvan Élissèche, Le Personnel musical de la Sainte-Chapelle de Paris, xvie et xviie siècles, Paris, Classiques Garnier, 2022 : « Guillaume Cretin occupe la trésorerie de la Sainte-Chapelle de Vincennes en plus d’une prébende de la Sainte-Chapelle de Paris » (p. 364).