Peintures du Livre I








Dédicace à François Ier
Au début d’un règne que
François IerFrançois Ier (12/09/1494 — 31/03/1547) Roi de France (1515-1547)
veut novateur, cette scène de dédicace
entre en résonance avec le premier prologue. Ni le lieu, ni la date ne sont
connus, la composition réelle de l’assemblée échappe. Elle s’inscrit dans un cadre architecturé,
portique renaissant, dont la base s’orne au centre d’une petite fleur de lis
(
PichoreInformations à venir (pichore) rappelle ainsi discrètement
l’ancrage que l’image pourrait faire oublier, il donne ainsi son point de
vue).La splendeur du palais, où elle
intervient, est suggérée par une pièce circulaire de grande taille (megaron)
d’inspiration classique. Elle permet d’accéder à une salle au plafond en
berceau en pierre et à caissons.Un riche
ensemble textile (importance politique et économique) dont le roi a le goût et
aux couleurs de mode, allie faste et confort.
Un dais gris dont le peintre souligne la structure et
une tenture chatoyante de brocart rose à grand motif floral délimitent
l’espace, qui concrétise la sacralité intrinsèque du roi (
PichoreInformations à venir (pichore) revisite les codes). Le decorum
permet au roi, prince humaniste, de connaître sa juste place dans la société
(
CicéronCicéron (03/01/106 av J.C. — 07/12/43 av J.C.) Orateur, homme politique et philosophe romain) et d’exercer sa magnificence
(
AristoteAristote (384 av J.C. — 07/03/322 av J.C.) Philosophe grec) aptitude à démontrer son
droit de gouverner par ses vertus personnelles, ses actions et sa magnanimité.
L’absence de couronne et de décor héraldique dans l’image est significative de
l’ère nouvelle qui s’ouvre.
Le premier plan est dominé par deux figures monumentales
François IerFrançois Ier (12/09/1494 — 31/03/1547) Roi de France (1515-1547)
Le peintre n'en donne pas au sens
strict un portrait car il n’a pas posé et ne regarde pas le lecteur. Il est
identifiable (yeux en amandes, nez long, teint pâle, bouche petite charnue)(la
beauté physique, selon les codes esthétiques en usage est le reflet de celle de
l'âme, à noter l'insistance sur la pâleur aristocratique, une constante) mais
idéalisé comme les principaux combattants de Marignan. Sa haute taille et le
raffinement de son costume le distinguent : chapeau noir avec bijou or, robe de
brocart or aux motifs renaissants et ourlé de lettres, manches à crevés en
brocart gris, écharpe blanche nouée à la taille.
Il est aussi le seul armé : une épée nue au côté (le
vainqueur de Marignan). Les pans de son manteau court rejetés à l’arrière
accentuent sa carrure et laissent voir une doublure de soie rose semée de points
or. Le portrait en pied est complété par des chausses noires peut-être un repeint.
Seul à pouvoir s’asseoir le roi s’est levé (nouveau
et fondamental) main droite tendue pour recevoir l’œuvre.
L’auteur occupe près d’un tiers du registre inférieur. Il est massif vêtu d’une longue robe noire. Les cheveux courts noirs, les yeux clairs, le nez fin, les lèvres minces, les pommettes hautes, les joues rosées, un léger bajoue, un menton à fossette, des rides sur le cou et la carnation rendue avec réalisme en font un « portrait » (une reconnaissance sociale) qui traduit une influence flamande. Il diffère de ses autres représentations dans l’œuvre au point qu’il a pu être attribué à Jean PerréalInformations à venir (jean_perreal). Guillaume CretinCretin, Guillaume (circa 1460 — 30/11/1525) Poète et historiographe français est à genoux et nue tête en raison de la proximité avec le roi (le roi organise autour de sa personne la cour, microscome de la société). Il tend le livre, un épais volume au commanditaire par le dos à deux mains de telle sorte qu’elles ne touchent pas celle du roi. La reliure de velours blanc, pourvue de deux fermoirs métalliques, élégante et simple, est conforme à la modestie relative affichée dans le prologue, captatio benevolentiae de circonstance (le livre trésor de sapience). L’auteur a pu avec déférence s’approcher du prince – un seul carreau les sépare - et entrer un instant dans sa familiarité. Cet accueil privilégié est un hommage à l’excellence du poète, à la qualité de son œuvre. Il est aussi reconnaissance du service attendu et rendu dans la construction de l’image royale : légitimité et gloire éternelle.
Le Grand Maître Artus Gouffier de BoisyInformations à venir (artus_gouffier_de_boisy), gouverneur du prince avant son avènement et fidèle de Louise de SavoieInformations à venir (louise_de_savoie), présente au roi l’auteur en l’encourageant. La composition et sa haute silhouette soulignent son rôle d’intermédiaire (qualité puisqu'il dirige la cour). La main qui désigne l’auteur est au centre de l’image. Tête nue court vêtu sous un long manteau noir et fauve, il constitue avec Guillaume CretinCretin, Guillaume (circa 1460 — 30/11/1525) Poète et historiographe français une diagonale sombre qui met en valeur l’éclat du souverain.
Le prince reste accessible et le protocole encore simple mais la cour est un ensemble hiérarchisé (les courtisans sans les serviteurs, les huissiers d'armes, les dames). Les tentures de brocart vert et de brocatelle marron soulignent le rôle discriminant de la distance avec le roi. Dix courtisans jeunes ou dans la force de l’âge suivent la cérémonie en civil. Ils sont organisés en cercles, selon leurs rangs.
Dans le premier, se trouve, presque visible en entier,
à la droite du roi dont le sépare tout de même au sol quatre carreaux,
Charles IV duc d’AlençonInformations à venir (charles_4_alencon)
(1489-1525), comte d’Armagnac et de Rodez, héritier présomptif, premier prince
du sang et époux de
MargueriteInformations à venir (marguerite_de_navarre) sœur aînée de
François IerFrançois Ier (12/09/1494 — 31/03/1547) Roi de France (1515-1547)
. Un bijou or sur son
chapeau, un collier et son manteau de fourrure gris moucheté soulignent son
éminence. Il partage l’honneur du dais et l’attention prêtée à l’auteur. Ses
mains serrées sur une canne sur laquelle il s’appuie, rappellent que sa santé
est fragile. Tout à gauche, tourné vers le roi
et ne regardant que lui, comme le reste de l’assistance,
Charles III de BourbonInformations à venir (charles_3_de_bourbon)
(1490-1527) en costume somptueux de lama rose, au col de fourrure gris est un
des derniers grands féodaux (face au roi et à
Charles IVInformations à venir (charles_4_alencon), déjà génant). Il a joué
un rôle décisif à Marignan, depuis 1515 il est gouverneur de Paris et
connétable de France.
Derrière ce premier cercle, au deuxième rang deux hommes dont seuls le visage et
une partie du buste sont visibles : près de
Charles IVInformations à venir (charles_4_alencon), avec une toque à rebras
gris clair, signe de distinction sociale peut-être
Odet de FoixInformations à venir (odet_de_foix), seigneur de Lautrec
(1485-1528) maréchal de France, en Italie avec
François IerFrançois Ier (12/09/1494 — 31/03/1547) Roi de France (1515-1547)
à la tête des troupes
de reconnaissance, gouverneur du duché de Milan en mars en 1515 (peut être
absent, il rappelle la première cour méridionale où le futur roi est
élevé).
Derrière le Grand Maître, il y a sans doute son frère
Guillaume GouffierInformations à venir (guillaume_gouffier),
seigneur de Bonnivet, qui devient amiral de France le 31 décembre 1517. Marin
au visage coloré,
PichoreInformations à venir (pichore) le
singularise par un étrange turban gris qui ne se rencontre pas ailleurs dans le
manuscrit (préjugé social et religieux, on meurt en mer sans
confession).
En arrière plan, le deuxième cercle comprend six anonymes répartis par moitié sur deux rangs, pour les uns le visage est visible presque en entier, pour les autres une partie seulement. La hiérarchie curiale subtile ne se fonde pas seulement sur l’ancienneté de la noblesse. Elle s’ouvre à des hommes de moindre rang, compétents et loyaux placés aux plus hautes fonctions. Les lettrés comme les artistes approchent le roi un privilège et entretiennent avec lui, pour les plus talentueux, un lien personnel. Le roi, vainqueur de Marignan, se pose ici en homme de paix, protecteur des lettres et des arts. Il sait susciter l’innovation (en architecture), reconnaître les talents littéraires ( Guillaume CretinCretin, Guillaume (circa 1460 — 30/11/1525) Poète et historiographe français) et artistiques ( PichoreInformations à venir (pichore)) comme les compétences militaires et politiques. Il met en scène son pouvoir et le construit.
BrutusBrutus Roi légendaire de Bretagne, supposé être le descendant du héros troyen Énée, la conquête d’ Albion et la création des armes de Bretagne
Après la destruction de Troie, 400 ans avant la construction de Rome, les Troyens s’exilent. BrutusBrutus Roi légendaire de Bretagne, supposé être le descendant du héros troyen Énée donne son nom à la retagne, puis à la mort de son neveu TurnusTurnus Roi légendaire, fondateur de Tours, avec CorineüsCorineus Combattant des génats dans la légende médiévale britannique, il devient roi de la petite et grande Bretagne . Roi pacifique d’une grande terre, il donne à ce dernier un duché appelé Cornouaille. Le peintre retient du récit de CrétinCretin, Guillaume (circa 1460 — 30/11/1525) Poète et historiographe français l’arrivée de la flotte de BrutusBrutus Roi légendaire de Bretagne, supposé être le descendant du héros troyen Énée et de son ami CorineüsCorineus Combattant des génats dans la légende médiévale britannique, (v. 213-219), leur débarquement dans la grande Île d’ Albion (v. 226-231), la création des armes de Bretagne (v. 247-252), la Cornouaille .
Dans un cadre renaissant sobrement décoré, qui a pour support une coquille, un paysage baigné d'une douce lumière évoque la conquête d' Albion par les exilés troyens. L’image est caractéristique de la quête des origines des peuples nouveaux, à la recherche d’un passé leur donnant un prestige comparable à celui des Romains et une légitimité par l’antériorité. La flotte de BrutusBrutus Roi légendaire de Bretagne, supposé être le descendant du héros troyen Énée (les navires sont du même type) remonte la Tamise dont les eaux claires se confondent au loin avec celles de la mer du Nord.
L'armada troyenne
Un bateau accoste sur la rive gauche sauvage et inhabitée vers laquelle se dirige trois autres navires. Le long de la rive droite, plus hospitalière s’aligne en fendant les eaux calmes du fleuve le gros de la flotte, voiles gonflées par des vents tourbillonnants ou déjà carguées. Elle est composée de nefs, grands navires de haute mer, armés en guerre avec une rangée de canonnières au niveau du pont. La hauteur sur l’eau et la taille considérables du vaisseau-amiral sont suggérées par un minuscule hunier au sommet du mât, le nombre de haubans et les lances des exilés troyens. BrutusBrutus Roi légendaire de Bretagne, supposé être le descendant du héros troyen Énée, point de fuite de la composition est le premier à emprunter la planche de débarquement.
BrutusBrutus Roi légendaire de Bretagne, supposé être le descendant du héros troyen Énée, les armes de Bretagne et son nouveau royaume
En armure dorée et décorée à l’antique, manteau d’apparat et bâton de commandement à la main, le premier roi insulaire vient à peine de poser les pieds sur la terre ferme qu’une ravissante hermine se précipite sur son écu comme pour se transformer en meuble héraldique (hermine passante au vif).BrutusBrutus Roi légendaire de Bretagne, supposé être le descendant du héros troyen Énée s’inspire de cet épisode de bon augure pour ses armoiries : d’argent semé de mouchetures d’hermine de sable ou hermine plain. Un héraut les dessine, puis le roi fait confectionner par deux tailleurs un gonfanon et des cottes aux armes. CorineüsCorineus Combattant des génats dans la légende médiévale britannique, avec la cuirasse verte, apporte un drap à mettre en forme, un autre troyen l'a jeté sur son épaule. L’activité précède la mise en valeur d’ Albion. La richesse de l’île explique les dimensions et la beauté de Trinovaque. La nouvelle Troie ( Londres), est à mi-hauteur de l'image. En haut à droite sa défense avancée, au sud-ouest, est assurée par le château de Windsor .
L’image est un tendre hommage de
François IerFrançois Ier (12/09/1494 — 31/03/1547) Roi de France (1515-1547)
à sa jeune reine
Claude de FranceInformations à venir (claude_de_france), duchesse de
Bretagne épousée le 18 mai 1514. Le mariage est aussi une étape essentielle dans le processus
de rattachement de la province au royaume,
Français et
Bretons étant
issus d’un même peuple troyen, l’union est justifiée.
Lutèce devient Paris
Pour l’histoire des origines du royaume et de
Paris,
Guillaume CretinCretin, Guillaume (circa 1460 — 30/11/1525) Poète et historiographe français
fait le choix, dans les versions en circulation de la plus éloignée de la
réalité. L’enjeu politique, en lien avec l'actualité du début du règne de
François IerFrançois Ier (12/09/1494 — 31/03/1547) Roi de France (1515-1547)
est double. Il concerne les origines du peuple et de
dynastie : troyennes pas romaines et un roi de
Paris qui est implicitement roi de
France.
Le peintre et son équipe ont pour première préoccupation de suivre le texte, non
de donner une vue de
Paris au
début du XVIe siècle
Le cadre est sobre, son support
hémisphérique représente un visage de face, de la bouche sortent deux longs
rameaux. Il ment sur la renommée de la ville (vers 681-682). Sous un ciel
sans nuage la composition se divise en deux
registres le site, la ville, les travaux en cours, la tête et le bras du roi et en
bas
PharamondPharamond (365 — 430) Roi des Francs (?-430)
, les grands et le
peuple.
Paris est située dans un espace dominé par une colline, aux pentes verdoyantes dont le sommet est occupé par quelques bâtiments .
La ville et les travaux en cours
Le texte mentionne les carrières plâtrières dont la présence a joué dans le choix du site. A gauche de l’image une roche a été creusée, taillée pour en extraire la pierre à plâtre ou gypse blanc, jaunâtre ou beige qui donne un plâtre blanc.Autour de la ville une ceinture verte laisse apparaître par endroit le sol. Le peintre qui est parisien reprend la couleur orangée du sable de Paris. Des flaques grises rappellent le caractère marécageux du site ( Guillaume CretinCretin, Guillaume (circa 1460 — 30/11/1525) Poète et historiographe français comme d'ailleurs PichoreInformations à venir (pichore), s'amusent de l'oubli de cette réalité prégnante). L’espace est encombré de moellons blancs provenant du banc de calcaire appelé banc royal, les uns irréguliers et un, déjà taillé, aux angles parfaits. Les ouvriers réalisent un travail de qualité avec de bons outils. A droite, après avoir enlevé le bossage avec un pic, l’un dresse la pierre avec un marteau à taillant droit et brettelé. L’autre avec un marteau finisseur travaille le parement sans l’abîmer. Devant les murs, un tailleur de pierre s’apprête avec une bonne position à déplacer une pierre ornée de deux moulures, au sol un taillant abandonné sans précaution. Son vis-à-vis (mesure de sécurité) est à l’aplomb du ballant de la chèvre. Un fin trait noir évoque le filin qui va servir à monter la pierre en haut des murs. Le peintre décrit la mise en place du système de levage appelé louve. En haut de la tour, un autre, maçon supérieur se penche attendant le signal pour le levage, tout un art.
Les murs emblématiques de la puissance de la place
La
Seine
n’étant pas figurée, la présence du marais pourrait suggérer une
vue du nord depuis les buttes parisiennes au premier plan. La lumière vient de la gauche à en juger par l'ombre sur les
tours Il n’est pas possible de déterminer la forme de l’enceinte.Tours et tourelles n’étant pas engagées dans les murs donnent
une impression de relief. Le peintre figure deux tours plus petites à gauche
pour indiquer l’extension du périmètre et suggère la densité du bâti,
par les étages supérieurs des maisons à pignon avec des éléments appartenant
aux palais qui sont multipliés dans la ville dès le second XIVe.Sur trois tours des gonfanons gris flottent dans des directions
différentes, un moyen discret d’évoquer la taille de la capitale.Certains
éléments l’absence de porte, de fait longtemps rares et la
disparition de tout clocher et des tours de
Notre-Dame indiquent un effort
pour rendre compte de la spécificité de la ville des origines. Ce premier
Paris
emprunte des éléments aux murs de
Philippe AugusteInformations à venir (philippe_auguste) et de
Charles VInformations à venir (charles_5) avec des meurtrières avec archères
cannonières et simples cannonières qui apparaissent après 1450. La couleur des
toits suggèrent une territorialisation qualitative, à gauche orangés pour la
partie plus ancienne, puis bleus pour un quartier plus aristocratique avec sur
le grand toit d’un bâtiment à étages une petite tour à créneaux (là où on
attendrait une cheminée décorative).Suivent à
droite, une tour en cours d’achèvement
et un logis royal récent, bâtiment clair au toit
d’ardoise pourvu de quatre lucarnes reposant sur un bandeau de pierre, à
l’arrière se trouve une grosse tour ronde. Il s’agit sur la rive droite de
l’
hôtel des Tournelles et
d’Angoulême
à proximité la Grosse
tour ancienne. Ainsi la construction de
Paris est liée dès l’origine de façon mythique à la dynastie
Orléans et à
François Ier
François Ier (12/09/1494 — 31/03/1547) Roi de France (1515-1547)
.
Le peuple de Paris
Dans le registre inférieur le roi est installé entre deux collines.Les Francs sont disposés en deux groupes. A gauche une douzaine de personnages sont tournés vers l’enceinte. Trois se distinguent : le premier regarde la manœuvre de levage, un autre contemple le roi.Dos au groupe mais au premier plan, seul à figurer dans l’espace central, le troisième, les deux mains à la ceinture, se détache par la taille, le costume et la bourse. Loyaliste, il prête la plus grande attention au geste royal. Issu des rangs des Parisiens, il paraît en être le représentant éminent, préfiguration du prévôt des marchands, servant d’interface avec le second groupe à droite. Plus étoffé, ce dernier comprend une vingtaine de personnes, tournées vers le roi sauf deux qui regardent ses interlocuteurs.
La visite royale du chantier et le changement de nom
PharamondPharamond (365 — 430) Roi des Francs (?-430)
s’adresse à deux hommes de dos, savants docteurs, doctes conseillers, qui
acceptent bon gré mal gré sa décision Le roi les a
consultés, pratique importante dans la définition de la légitimité du
pouvoir par son bon exercie. Avec derrière lui,son fils
Clodion le
CheveluClodion le Chevelu (393 — 448) Roi des Francs saliens (428-448)
le roi domine les deux groupes. Son geste impérieux est bien évoqué, indique que
le choix du nom, qui échappe au groupe de gauche, relève du roi seul, qui en
informe d’abord le groupe de droite, gens de robes longues, qui lui ont fait
des propoisitions.
L’illustre capitale du premier roi de France
L’image montre l’effort pour rendre vraisemblable un récit des origines dont
l’auteur connaît toutes les limites et essaie d’approcher la ville primitive,
encore païenne sans faire place à la cité romaine.
Jean PichoreInformations à venir (pichore) la recrée à partir de l'existant, non par souci architectural
ou urbanistique mais dans une perspective politique.La construction par étapes
donne un indice du fait que
PharamonPharamond (365 — 430) Roi des Francs (?-430)
,
qui a ordonné les travaux en cours, n’est pas le premier constructeur, son père
Marcomir Marcomir (IVe siècle — circa 400) Roi des Francs (380-400)
dans le texte
La place centrale de la
tour de Nesle, pointée par le roi, avec ses caractéristiques contemporaines,
est significative. Elle s’explique par le paragraphe consacré à l’autre grande
œuvre du premier roi de France, la loi salique, première loi fondamentale du
royaume qui justifie la succession masculine en droite ligne pour des raisons
morales et politiques.Excluant les femmes de la successionn au trône, elle leur conférait une place de premier plan pour exercer
la régence, car aux yeux de leurs père ou fils, elles sont parfaitement
loyales.Elle est aussi une
allusion à l'affaire dite de la
tour de
Nesle
et rappelle la
faiblesse des derniers
Capétiens, le
changement dynastique, l’avènement des
Valois et la supériorité en quelque sorte constitutionnelle du
royaume et de son souverain par rapport aux Anglais. La tour est en
construction, comme se construit avec
Louise de SavoieInformations à venir (louise_de_savoie) et
François I
er François Ier (12/09/1494 — 31/03/1547) Roi de France (1515-1547)
une nouvelle légitimité par le
sang et dans l'exercice
du pouvoir, laissant aux femmes une place dès l'instant qu'elles participent de
ce sang et qu'elles ont un comportment moral exemplaire, des compétences
politiques et le sens des responsabilités PARAGRAPHE ALLER A LA LIGNE Le
discours visuel, très riche, souligne la concomitance entre la construction (en
cours) le baptême de la ville et l’avènement du premier roi de France qui porte
déjà une haute couronne fleuronnée. Bénéficiant du prestige immémorial du fils
de
PriamPriam Personnage de la mythologie grecque, dernier roi de Troie, fils et successeur
de Laomédon,
Paris apparaît comparable aux villes
illustres et éternelles,
Rome,
Constantinoplenote> Elle n’en
a pas toute la blancheur,code couleur adopté par les peintres dans leurs
représentations, jeune capitale déjà belle, promise à les égaler. Double
invitation aussi à l'égard du jeune comanditaire à peine arrivé sur le trône à
en poursuivre l'embellissment et à y résider. invitation à l’égard du jeune
commanditaire à en poursuivre l’embellissement et à y résider
La prise de Cambrai (445)
Aux environs de 445
ClodionClodion le Chevelu (393 — 448) Roi des Francs saliens (428-448)
, le Chevelu (ca390-450)roi des
Francs Saliens, considérés comme fondateurs de
la noblesse par droit de conquête, pénètre en territoire romain. Il
traverse la
forêt
Charbonnière
.
Il prend
Tournai, puis
Cambrai au premier assaut.
Villes de renom (v. 863-864), elles sont ensuite capitales de petits
royaumes.
Une ville mythique et de multiples enjeux
Alors que Guillaume Cretin mentionne les deux
villes, le peintre ne retient pas
Tournai
ville anglaise
depuis 1513. Il préfère
Cambrai, qui depuis le haut Moyen Âge, est un
enjeu entre la
France et l’Empire, au
cœur d’une intense activité diplomatique et un centre religieux
éminent La ville ancienne a aussi
une fortune littéraire son importance stratégique et
politique perdure au XVIe s. Le 11 mars 1517,
François IerFrançois Ier (12/09/1494 — 31/03/1547) Roi de France (1515-1547)
,
MaximilienInformations à venir (maximilien_de_habsbourg) et
Charles d’AutricheInformations à venir (charles_quint) signent le traité de
Cambrai par lequel ils se promettent assistance dans le projet
de croisade contre les
Ottomans, mettant fin aux premières
guerres d’
Italie.
Le siège de
Cambrai par
Clodion le CheveluClodion le Chevelu (393 — 448) Roi des Francs saliens (428-448)
a peu retenu les artistes L'événement est pourtant
mémorable comme le souliigne en bas du cadre deux branches d'acanthe.Le ciel
sans nuage évoque les beaux jours du début de l’été, temps de guerre. Le
peintre utilise le nombre d'or pour sa composition, il joue sur la symétrie,
tente des perspectives et rend compte des principales étapes de
l'opération
Le mouvement des troupes et leur organisation
Au premier plan, un tiers de l’image, des collines parfois abruptes, éclairées par la gauche,dominent une plaine verdoyante où serpente un chemin.La Forêt Charbonnière épaisse et impénétrable et ses frondaisons étagées cachent une partie de la ville,. Autour de Cambrai le couvert s'éclaircitL’enveloppement est suggéré il précède l'assaut (v. 782) qui n'est pas figuré,. vient ensuite l'entrée des vainqueurs dans la ville.
Le peintre évoque par une douzaine de lances inclinées le déplacement de troupes
qui sortant de la forêt la longent. A droite, une partie de l’armée innombrable
est déjà dans la cité. L’autre se presse à sa suite : ne sont visibles que les
casques gris vus sous des angles différents pour accompagner le mouvement. Les
chefs,
Clodion le cheveluClodion le Chevelu (393 — 448) Roi des Francs saliens (428-448)
et ses deux généraux, dont le texte
ne dit rien, sont à cheval.Quatre corps sont présents à
en juger par les gonfanons, moyen de reconnaissance et de communication des
ordres : celui du roi est jaune orné de trois crapeaux noirs. Le peintre décrit une organisation structurée par la
répartition discriminante des équipements défensifs.
Clodion le
cheveluClodion le Chevelu (393 — 448) Roi des Francs saliens (428-448)
, ici par convention à l’arrière, est à la tête de la
cavalerie qui garde son prestige. A sa droite, le général coiffé d’un casque doré a une dossière d’acier ornée
d’une fleur de lys. Le second est dans les rangs près de la porte de la ville
avec dossière, épaulière et braconnière dorées. Dans l’infanterie à gauche, les pièces dorées sont
distribuées dans un groupe de trois hommes : un n’a que le casque, l’autre des
protections de jambes. Au premier plan le
capitaine tout dévoué au roi, tient un grand bouclier rond bleu la dossière dorée de son armure
à la romaine est ornée d’une grande fleur de lys, mais capitaine des gens de
pied ses jambes sont couvertes de plates grises.Son casque orné d’une spirale
est repris d’un modèle italien.
ClodionClodion le Chevelu (393 — 448) Roi des Francs saliens (428-448)
seul couvert d’une
armure complète dorée est le point de fuite.Sur sa barbute orfévrée est posée une
couronne,sa courte cape et sa selle sont bleues et il est monté sur un splendide cheval
blanc. Sa braconnière s'orne d'une élégante
bande noire ourlée de perles d’or dans le goût de
François IerFrançois Ier (12/09/1494 — 31/03/1547) Roi de France (1515-1547)
. Le peintre
PichoreInformations à venir (pichore) souligne le volume de la cuisse et la
finesse de la taille du vainqueur qui contemple la
fière silhouette de la cité.
Cambrai conquise, un symbole
La ville est puissante et riche. La hauteur et la
largeur de la porte sont caractéristiques des villes populeuses. Point faible,
elle est flanquée de deux tours, surmontée d’une chambre de levage et d’une
plate-forme d’un étage munie de hourds de bois, qui atteste une mise en défense
récente. Le peintre, qui n’entend pas valoriser le castrum romain, évoque
Cambrai à travers une enceinte qui n’est plus celle disparue
du XIe siècle et donne des repères du début XVIe siècle De droite à gauche, se reconnaissent la porte-tour de Sellesle
Château de Selles avec l’église Notre
Dame,le
palais épiscopal et l’abbaye
Saint
Aubert
en arrière plan le
Mont-des
Bœufs
et
Saint-Géry.
Viennent ensuite une tour ronde, une autre
à côté de la porte du
Saint-Sépulchre, l’
église du Saint
Sépulchre
, la tour Carréeavec en arrière-plan
le beffroi
Saint-Martin avec sa flèche torse
et tout à gauche un quartier plus populaire. Des travaux réalisés entre
1502 et 1512 expliquent avec l'importance diplomatique de la ville cette relative
précision. L’image renvoie aussi
avec l’
église du Sépulchre, au projet de la croisade auquel
François
IerFrançois Ier (12/09/1494 — 31/03/1547) Roi de France (1515-1547)
travaille en 1516.
Bataille des Champs catalauniques
Le 20 juin 451, l’armée de Mérovée, troisième roi de France et du sénateur romain Aetius se porte contre Attila , qui, après avoir semé la terreur en Gaule, a connu un premier échec : Orléans lui a résisté . Le terrible affrontement, qui met fin aux incursions hunniques, intervient selon Guillaume Crétin, en Chalonnois à la bataille des champs catalauniques. Le cadre donne une des clés de l’image, son fronton orné d’un cercle est décalé vers le logis royal d’Orléans assiégée.
Le champ de bataille site et situation
Intervient ensuite la bataille des champs catalauniques, qui occupe le premier plan et tire son nom de campus, lieu à la végétation basse ou rase d’où l’observateur peut voir de loin, la composition en reprend l’idée. La ville a une présence forte. Elle est au loin dans le val d’Orléans, en raison de la distance entre la ville et le Chalonnois et de l’intervalle entre le siège et la bataille.Les trois quarts de l’image se situent à proximité de la Marne. La rivière large et puissante entaille le plateau champenois. Le point de fuite se situe en bas de l’image au niveau des ondulations karstiques sans végétation.
Orléans inviolée
Sous un ciel limpide, la ville qui a résisté est un symbole identitaire pour la dynastie et le royaume. Elle est vue du nord. AttilaAttila (395 — 453) Roi des Huns de 434 à 453 l’assiège avec une batterie de quatre canons, mobiles. Il leur tourne le dos, pour évoquer la levée précipitée du siège et la fuite à la fin de la bataille.L’image est conforme au texte, qui indique qu’elle n’est pas détruite, allusion indirecte au rôle de saint AignanAignan d'Orléans (358 — 17/11/452) Evêque d’Orléans. L’absence de hourds de bois sur les murs indique qu’elle n’a pas eu le temps de se mettre en guerre. L’effort de perspective se marque de chaque côté par la hauteur décroissante des tours et sans symétrie des courtines. La vue de profil donne une idée d’ensemble de l’impressionnante place forte. Elle est réalisée avec soin, ainsi les bannières sur le haut des tours et des constructions « flottent » dans le même sens. Leur horizontalité renvoie aux panonceaux aux armes d’Orléans très présents dans la ville au XVIe siècle. A l’intérieur, la densité des bâtiments donne une idée des étapes de sa construction et de la répartition fonctionnelle des espaces de pouvoir dans la ville.Le centre politique est à droite des tours centrales l’emplacement du castrum et du palais mérovingien. Deux bâtiments à toits bleus près des murs voisinent avec un logis « royal » évoquant le passage de la domination romaine à la nouvelle. L’éminence de cet espace est confirmée par la rotonde au sommet des deux tours qui en marquent la limite. L’extension à partir du milieu du XIVe siècle se fait à gauche. Cette deuxième étape englobe le faubourg oriental avec l’église de saint Aignan et l’abbaye de saint Euverte.La troisième extension occidentale, à droite plus récente, comprend une tour carrée et deux rondes.La dernière extension orientale, à gauche, qui commence à la tour carrée, double la surface protégée. La faible élévation des bâtiments par rapport aux espaces centraux rappelle qu’il s’agit de faubourgs populeux où se concentre l’activité commerçante et artisanale de la ville. Le lien établi par l’image entre Orléans et le champ de bataille à 215 km illustre la permanence de la menace hunnique.
Le dispositif sur le champ de bataille
Les armées sont considérables. De chaque côté trois corps de batailles sont alignés d’après Jordanés. Le peintre à la suite de Guilaume Crétin reconstruit l’événement. Les camps d’Aetius, de Théodoric et d’Attila ne sont pas montrés. Le moment retenu est la fin de la bataille. L’infanterie des deux ennemis disparaît et avec elle la combinaison complexe des deux armes, ne restent que la cavalerie lourde. A gauche chez les vainqueurs, le dispositif du sénateur romain Aetius a été modifié en faveur du roi Mérovée. Il prend le premier rôle avec une charge irrésistible. Le roi Théodoric allié a été tué au premier engagement et le rôle décisif dans la victoire, des Wisigoths, nombreux et aguerris, est minoré. Avec les fédérés Francs, Alains, Burgondes et « Romains » ils font masse derrière le roi et le sénateur, La représentation des vaincus est construite en miroir. Attila est accompagné d’un second que le texte n’évoque pas. Huns et fédérés (Gépides, Ostrogoths) sont mêlés en une cohorte terrible (v. 960-962). Les quatre cavaliers au premier rang des belligérants ont le visage découvert et sont individualisés.
Deux puissantes armées
Les Huns se reconnaissent à leurs bardiches.
Quelques unes figurent dans les rangs des vainqueurs rappel de la présence à côté
des Francs et des Romains des Wisigoths.L’armée alliée
est considérable. A gauche le gonfanon de
MérovéeMérovée Ier (415 — 457) Roi des Francs saliens (451-457)
(d’or à trois crapauds de sable) ne flotte pas, une
partie des troupes n’a pas encore bougé (lances verticales). Devant eux, une
autre s’ébranle (lances inclinées), les premières lignes (lances à
l’horizontal) sont au contact. Le peintre excelle à rendre le mouvement des
combattants et des chevaux.
Les chefs
La description du Mérovingien emprunte au
commanditaire.
MérovéeMérovée Ier (415 — 457) Roi des Francs saliens (451-457)
jeune et
glabre en tête de la cavalerie alliée, lance la charge épaule droite en
arrière, bras semi-tendu, main en tierce, pointe de l’épée plus bas que le
poignet, en attendant d’allonger le bras de toute sa longueur pour donner un
coup de pointe, estoc meurtrier. Il est le seul à combattre à l’épée. Son
cheval de guerre au galop est d’un blanc éclatant, harnaché d’azur et or, il a
mis son museau à la queue du cheval ennemi (référence à un mot célébre). Le roi
a ses attributs identitaires : couronne, armure dorée ouvragée, courte cape
bleue. Le gris de la jupe de sa braconnière et le noir de sa selle incrustée
d’or, sont les couleurs préférées de
François
IerFrançois Ier (12/09/1494 — 31/03/1547) Roi de France (1515-1547)
.Sa cavalerie est nombreuse (25). Les cavaliers en
première ligne, ont tous des casques différents et le visage
découvert.
AetiusAetius (390 — 21/09/454) Général romain est général romain, son casque à pointe italien, le
vermillon de la braconnière de son armure romaine et le harnais rouge de son
cheval sont autant de référence à son imperium. Il est en retrait au propre
comme au figuré par rapport à
MérovéeMérovée Ier (415 — 457) Roi des Francs saliens (451-457)
.Le troisième chef de la
coalition est au sol sous la monture royale. Le corps du roi Wisigoth
ThierryThéodoric Ier (393 — 20/06/451) Roi des Wisigoths couché sur le ventre est couvert
d’une armure ouvragée gris clair hommage à son courage. L’image se situe après
la première phase de la bataille,
ThierryThéodoric Ier (393 — 20/06/451) Roi des Wisigoths ayant trouvé la mort en soutenant le choc de la cohorte
hunnique.
AttilaAttila (395 — 453) Roi des Huns de 434 à 453 occupe dans l’image une place à la mesure du danger qu’il
représente avec une armée supérieure en nombre et de la détestation qu’il
suscite. Sans couronne, une bardiche sur l’épaule, il porte une targe
péjorative. L’opposition avec le Salien est aussi chromatique, mais une cotte
bleue éclaire l’enjeu du combat, ses prétentions sur la Gaule. Le contraste est
enfin gestuel : monte ancienne, surtout
AttilaAttila (395 — 453) Roi des Huns de 434 à 453 est dans une position caractéristique : il fuit.
Sur un cheval noir un autre chef bat en
retraite.
La résistance victorieuse et les enjeux de la victoire
Le texte conclut « Ainsi doncq terminee/ Des Huns la force et toute exterminée
avec les siens ». Le peintre sans complaisance pour la sanglante mêlée, le suit.
Il ne laisse en rien deviner qu’il s’agit d’un combat entre fédérés et
qu’
AetiusAetius (390 — 21/09/454) Général romain ne poursuit pas les vaincus
avec qui il s’allie ensuite. Entre la puissance de la ville symbole de toutes les
résistances et des Orléans et l’élan de
MérovéeMérovée Ier (415 — 457) Roi des Francs saliens (451-457)
premier roi des Francs reconnu comme tel, l’image est à
l’unisson de l’enthousiasme qui suit l’avènement et Marignan.
ChildéricChildéric Ier (436 — 481) Roi des Francs saliens (457-481)
,
GuinementGuinement (Ve siècle — ) Conseiller de Childeric Ier et
Aegidius Ægidius (01/01/400 — 01/01/464) Général romain, à la tête du royaume des Francs durant l'exil de
Childéric(Gillon)
fr. 2817, fol, 24 verso.
ChildéricInformations à venir (childeric-1) ayant
par ses turpitudes provoqué la colère des Grands, son fidèle ami
et conseiller
GuinementGuinement (Ve siècle — ) Conseiller de Childeric Ier le convainc de
s’exiler, ce qui leur donne satisfaction. Avec habileté il le fait remplacer par un
Romain Gillon qu’il travaille à rendre impopulaire, pour préparer le retour du roi.
L’image représente deux moments : l’adieu de
Childéric IerChildéric Ier (436 — 481) Roi des Francs saliens (457-481)
à
GuinementGuinement (Ve siècle — ) Conseiller de Childeric Ier scène
principale, célébration de l'amitié masculine entre le roi et ses barons et la bataille où
ChildéricChildéric Ier (436 — 481) Roi des Francs saliens (457-481)
l'emporte sur,
Gillon (Aegidius)Ægidius (01/01/400 — 01/01/464) Général romain, à la tête du royaume des Francs durant l'exil de
Childéric tué au combat. Elle se lit de bas
en haut.
Le paysage naturel est discret. Au premier plan deux
collines dessinent un arc autour de la terre battue où évoluent des personnages de
taille monumentale. A
l’arrière et hors de proportion, un ensemble palatial non
fermé, donne sur un espace plan verdoyant. Le texte et les sources
utilisées par l’auteur ne donne pas d’indication sur le lieu : une villa ? Le logis royal au toit droit à la française couvert
d’ardoises a un décor renaissant, allusion peut-être à
l’aile
Louis XIILouis XII (27/06/1462 — 01/01/1515) Roi de France (1498-1515)
du
château de
Blois
.Un second bâtiment en bois emprunte moins au répertoire renaissant.La façade
principale du troisième, plus claire, récente est rythmée par cinq fenêtres
au-dessus d'un décor à l'antique de grande envergure En l’état la représentation
atteste du progrès de la diffusion du répertoire décoratif de la première
renaissance.
Le peuple des
Francs en armes assiste à l’adieu de
Childéric Childéric Ier (436 — 481) Roi des Francs saliens (457-481)
à Guinement, prélude à son
exil
corresp=""#imtArea_84">"Près de
la moitié de l’image est occupée par le peuple franc en armes divisé : les uns
derrière le roi, les autres derrière son ami, relation exemplaire. Rien ne laisse deviner une quelconque
organisation, il s’agit d’une cohue de
Francs revêtus
d’armures à la romaine. Tous réputés nobles, ils n’ont pas le
même statut d’où la présence de casques dorés et dans les rangs des
contestataires genouillères et grèves de même. Au premier rang de chaque camp, se trouvent ceux qui
servent d’étiquette au groupe, pour autant chacun se distingue. La distribution
des pièces du costume militaire complète l’individualisation par le portrait,
la surface occupée dans l’image et la position.Derrière le roi, un fidèle échange un regard
avec son voisin à barbe blanche qui se tourne vers lui avec une expression
douloureuse.La même
tristesse marque le visage d’un dignitaire barbare en armure dorée, casque gris
à pointe déportée, dont la barbe longue frisée est la transposition en quelque
sorte de l’idée de chevelure hirsute. Les porteurs d’armes d’hast sont à
quatre rangs derrière
ChildéricChildéric Ier (436 — 481) Roi des Francs saliens (457-481)
. Le
point est important. En face, le groupe des contestataires : : le premier vient, menaçant le
poing serré sur sa lance déjà inclinée, l’autre sur le pommeau de son épée
. La visière de son armet à l’italienne
descend jusqu’à la naissance du nez, la vue rectangulairLe peintre s’amuse, une
façon de déconsidérer les grands, alors que le départ de Childéric est acté.
Leur comportement s’apparente aux émotions populairese est placée trop haut
pour qu’il puisse voir… la colère l’aveugle !Son voisin équipé d’un grand bouclier rond s’apprête à
avancer. Dans les rangs un homme est de face, comme un
diable.
Une amitié vraie mais inégalitaire
Les deux principaux protagonistes, nu tête sont au centre.
GuinementGuinement (Ve siècle — ) Conseiller de Childeric Ier, qui
n’est pas le plus élevé dans la hiérarchie militaire, est loyal : la fleur de
lys sur sa cuirasse et la jupe bleue de sa braconnière en
attestent. Il s’incline vers son roi et compatit à son malheur Le peintre a surmonté la difficulté à savoir ne pas présenter
le conseiller protégeant le roi, dangereuse inversion).PARAGRAPHE
ChildéricChildéric Ier (436 — 481) Roi des Francs saliens (457-481)
occupe la plus grande surface et se distingue par la tonalité et la richesse du
décor de son armure et sa qualité donnant au métal par endroit l’allure d’ un
tissu. Son ample manteau bleu, le paludamentum des empereurs romains souligne son mouvement : il se penche vers son ami. Le
visage est juvénile, il paraît sur le point de pleurer. Sa couronne
mordorée,ses cheveux roux et sa
barbe en collier font ressortir la pâleur du teint.
ChildéricChildéric Ier (436 — 481) Roi des Francs saliens (457-481)
est par nature destiné à être
roi, idée portée à propos de
François IerFrançois Ier (12/09/1494 — 31/03/1547) Roi de France (1515-1547)
dans l’entourage de
Louise de SavoieInformations à venir (louise_de_savoie), prémisse à
l’idéologie du sang royal à nul autre pareil. Quelle que soit sa faute, elle n’en fait pas
un mauvais roi : il a du chagrin – une forme de contrition – et prend son ami
dans ses bras comme pour lui donner l’osculum qui lie le seigneur à son
vassal.
S’exilant dans l’intérêt de son peuple, il n’est pas un tyran. Après huit ans d’exil et la défaite sur le champ de bataille de
son remplaçant romain
Gillon
(Aegidius)Ægidius (01/01/400 — 01/01/464) Général romain, à la tête du royaume des Francs durant l'exil de
Childéric, un jugement de Dieu, le
roi peut donc revenir.
Epilogue
Dans le tiers supérieur droit de l’image, est
représenté le refuge de
ChildéricChildéric Ier (436 — 481) Roi des Francs saliens (457-481)
:
le
château de Bar-sur-Seine puissante forteresse, dont
les tours alignées font masse .Deux armées commencent à
s’affronter devant ses murs. Le texte précise que
GuinementGuinement (Ve siècle — ) Conseiller de Childeric Ier, à l’avant-garde de l’armée de
Gillon (Aegidius)Ægidius (01/01/400 — 01/01/464) Général romain, à la tête du royaume des Francs durant l'exil de
Childéric a fait déployer les
bannières au vent en arrivant sur le champ de bataille, un signal, ici des
étendards. Le premier à frapper dans la mêlée est le
Romain visage découvert(
ChildéricChildéric Ier (436 — 481) Roi des Francs saliens (457-481)
dos aux murs de Bar pare le coup).L’étendard
or à trois crapauds de sable du roi dépasse le rouge et
or du représentant de l’empire, annonçant la
victoire.PARAGRAPHELe fronton du
cadre est décalé vers la gauche, au-dessus de Bar, du roi et de son ami. En bas
deux branches d’acanthe s’enroulent autour d’une cordelière. Elle renvoie à un membre
de la famille du roi : à sa demi-sœur, son aînée,
Jeanne d’OrléansInformations à venir (jeanne_angouleme) fille naturelle de
Charles d’Orléans dit Charles
d’AngoulêmeInformations à venir (charles_angouleme). Épouse depuis 1509 de
Jean IV de LongwyInformations à venir (jean_4_de_longwy), baron de Pagny sur
Meuse (à 29 km de Bar-sur-Seine). Elle accueille son royal demi-frère chaque
fois qu’il se rend en Champagne.
François IerFrançois Ier (12/09/1494 — 31/03/1547) Roi de France (1515-1547)
lui donne le comté de Bar-sur-Seine
le 24 mars 1522, en témoignage d’affection.
La lecture politique de l’image, est indissociable ici de celle tropologique (morale)
et anagogique (qui conduit des choses visibles aux invisibles, à l’au-delà).Sous le fronton trinitaire du cadre, la
composition utilise le nombre d’or et se lit du haut à droite au bas à gauche
selon une diagonale qui passe par l'ermite de
Joyenval et
ClovisClovis Ier (466 — 29/11/511) Roi des Francs (481-511)
.
La remise des armes de France
La remise des armes occupe le
tiers supérieur de l’image, sous un ciel qui s’éclaircit à l’horizon et dans un
paysage verdoyant sur fond de colline bleu. Dans un vallon, la
Fontaine des lys, une source, sort
d’un rocher et l’eau tombe dans un bassin naturel.Le vieil ermite à genoux, est revêtu d’une humble
coule non teintée.Un ange descend vers lui en tenant non pas un écu (personnel) mais une bannière
aux armes de France moderne Elle a
vocation à conduire le peuple de France, élu de Dieu, dans tous les combats,
y compris spirituels. Un chemin de terre rejoint le groupe des princes
et des nobles. Ils sont venus assister au baptême de
ClovisClovis Ier (466 — 29/11/511) Roi des Francs (481-511)
et ont pour la circonstance laissé
leur costume militaire pour de somptueux vêtements civils.
La cérémonie se situe dans le baptistère
Au XVIe siècle, il est
inclus depuis longtemps dans le périmètre de la cathédrale. Seul un côté du
quadrilatère est
visible : un collatéral éclairé de trois baies avec trois arcs surhaussésn. corresp="#imtArea_108 #imtArea_109
#imtArea_110" Ils sont soutenus par trois colonnes en marbre
brillant, noir au-dessus de
ClovisClovis Ier (466 — 29/11/511) Roi des Francs (481-511)
, première allusion à
François IerFrançois Ier (12/09/1494 — 31/03/1547) Roi de France (1515-1547)
. La couleur se retrouve dans les
claveaux du porche et au sol . La place des personnages est
considérable. Dans le tiers gauche, en arrière plan quatre se devinent, dont un
observe la scène avec une extrême attention, sourcils froncés.
Trois évêques mîtrés concourent à la célébration.
Au premier rang, le seul visible en entier intervient d’abord dans la préparation du moment solennel: il tend avec respect une fiole ou ampoule de verre opaque en direction de RémiRémi de Reims, saint (437 — 13/01/553) Saint catholique. La crosse est-elle la sienne ou celle de l'archevêque prétendument donnée par le pape HormisdasInformations à venir (hormisdas) avec le pouvoir de consacrer et la primatie sur toute la Gaule ?Un porte-croix, presque caché, tient une croix processionnelle, croix archiépiscopale tournée vers le saint. Signe d’un évêque résiidentiel, elle rappelle les prérogatives de l’église rémoise. Un prêtre ou un diacre tonsuré, en aube blanche, regarde l’ampoule et tient sur la poitrine à l’intention de RémiRémi de Reims, saint (437 — 13/01/553) Saint catholique un livre liturgique ouvert. L'identification des saints prélats est problématique : en arrière plan SolemniusInformations à venir (solemnius)puis VaastVaast d'Arras, saint (453 — 540) Evêque français, seul mentionné par le texte,et le frère aîné de Rémi, PrincipiusInformations à venir (principius), conseiller de Clotilde, évêque de Soissons et abbé. Le peintre joue sur l'alternance chromatique des costumes, en particulier VaastInformations à venir (Vaast) et son archevêque
Saint-RémiInformations à venir (remi)
L'officiant est nimbé d'un fin cercle d'or et sa chape rose précieuse est doublée d'un vert délicat, couleur de l'eespérance Aucun des saints prélats n’est nimbé, à la différence de RémiRémi de Reims, saint (437 — 13/01/553) Saint catholique. La chape rose précieuse de l’archevêque est doublée de vert, couleur de l’espérance. Seul élément sur l’axe central, le dessus de la manche droite de sa dalmatique azur et de son aube, est éclairé par une lumière venant du haut présence divine non figurée Le geste est large, le saint, sourcils froncés, est tout à la gravité de l’instant. Il retourne la patène sur la tête du roi en s’inclinant. Le mouvement et la variété des positions des personnages donnent beaucoup de d’intensité à la scène.Pour la cuve baptismale de pierre à décor de cannelures, le peintre retient la forme symbolique d'un calice, qui se retouve dans des miniatures et sur des sculptures aux siècles précédents. Elle fait du baptisé un nouveau ChristInformations à venir (christ)
Clovis
ClovisClovis Ier (466 — 29/11/511) Roi des Francs (481-511)
roi
chevelu - sans exubérance capillaire -,porte sur ses longs cheveux auburn une
couronne précieuse dont les fleurs de lis sont constituées de perles blanches
ou noires, symboles de perfection. Elle ne couvre pas le front plissé par des
rides. Les sourcils froncés, les paupières lourdes, les
prunelles levées, qui laissent voir le blanc des yeux et les cernes gris,
donnent au visage une expression de grande tristesse.
ClovisClovis Ier (466 — 29/11/511) Roi des Francs (481-511)
est nu jusqu’à l’aine, les mains
longues et fines jointes, il prie. Le corps lisseDépourvu de
pilosité, il s’éloigne de sa condition première de barbare, de l’animalité.
, au nombril apparent, s’ombre par endroit de gris pour donner du modelé
au corps et l’idée - car la couleur ne se retrouve pas dans d’autres nudités de
l’œuvre - qu’il meurt en quelque sorte à un monde ancien, son passé. Il aurait
été réellement malade, ce qui fait débat. La clé de la figuration est donnée
par l’huile sainte du baptême, claire comme une goutte d’eau près de la racine
des cheveux, elle se transforme en filets gris foncés .
Elle évoque ainsi la purification du roi lavé de sa lèpre, c’est-à-dire de ses
péchés et de l’hérésie par l'eau du baptême. L’opération se confond avec la
chrismation ou consignation qui clôture la cérémonie sous forme d’une onction
sur le front avec l’huile sainte mêlée au chrême. Le visage de
ClovisClovis Ier (466 — 29/11/511) Roi des Francs (481-511)
est aussi celui de l'Ecce Homo, du
Christ souffrant comme le calice rappelle son sang versé en sacrifice. Nouveau
Christ, le roi s’offre en holocauste pour son peuple, il entre ainsi dans une
dimension nouvelle et sa couronne n’est pas celle de la royauté terrestre mais
celle glorieuse beaucoup plus précieuse qui l'attend dans l'au-delà pour
l'éternité et qu’évoque le texte. Lavé de ses péchés, consacré par l’huile
sainte, il est aussi sacré, comme
DavidDavid Personnage de la Bible, deuxième roi d'Israël a
reçu l’onction de
SamuelInformations à venir (samuel).Clovis
ClovisClovis Ier (466 — 29/11/511) Roi des Francs (481-511)
s'abandonne à la volonté de
Dieu. La royauté est un lourd fardeau, il en prend toute la mesure et
François IerFrançois Ier (12/09/1494 — 31/03/1547) Roi de France (1515-1547)
après lui. .
Le groupe des princes, des grands et des nobles
Le groupe, à droite, comprend une dizaine d'hommes.Si l’on suit le texte, il s'agit de l'armée, du peuple des Francs, tous nobles et armés, ici ils sont sans arme et en civil: le combat est spirituel,ils assistent à la cérémonie avant à leur tour d'être baptisés.De manière signficative, l’un d’eux regarde la patène avec gravité.Un autre détourne le regard, effrayé par la contemplation du rite et la présence divine,comme au premier rang, un jeune prince, à toque bleue. Il se tourne vers son voisin, plus âgé et vêtu de gris, pris d'une crainte révérencielle et saisi par la grandeur de l’instant Ce sont peut-être les fils de Clovis, qui se partagent le royaume à sa mort.
La cérémonie de baptême, encore l'essentiel, s’apparente en l'état à celle du sacre
RémiRémi de Reims, saint (437 — 13/01/553) Saint catholique et ses suffragants se confondent
avec les pairs ecclésiastiques et les princes avec les pairs laïcs.Un élément clé du
rapprochement est ici l’absence de Clotilde et la couronne même s’il ne s’agit pas
de la couronne royale, simple cercle surmonté de lis d’or. L’image, saturée
d’enjeux importants et multiples, marque l’entrée dans la modernité.. Un formulaire de chancellerie du règne de
François IerFrançois Ier (12/09/1494 — 31/03/1547) Roi de France (1515-1547)
énumère dix pairs.
Cependant à la fin du XVe s. il n’y a pas de collège
ou de chambre des pairs,, le roi
a absorbé une à une toutes les vraies pairies, il est devenu le soutien de sa
propre couronne. Dès lors
les deux cérémonies peuvent se confondre dans le décor figuré. Lors de la
reconstruction du mausolée de Saint-Rémi, entre 1533 et
1537, le sacre éclipse le
baptême : le roi est à genoux devant l’évêque, qui, assis dans sa cathèdre, tend
la main vers lui pour procéder aux onctions. La colombe de la sainte
ampoule plane au-dessus de sa tête, dans la petite
abside. Ce groupe est entouré des douze pairs ecclésiastiques au sud, laïques au
nord portant les insignes et les attributs remis au roi. Le sacre fait de tout roi
un nouveau Christ par la grâce du chrême inépuisable, associant continuité et
légitimité.
Clotilde réclame aux fils de Clovis vengeance contre les Burgondes (511). Ils entrent en campagne.
Les
Mérovingiens, fils de
ClovisClovis Ier (466 — 29/11/511) Roi des Francs (481-511)
ont à sa mort (511) divisé paisiblement
royaume, honneurs et
profits.
ClotildeClotilde (entre 474 et 475 — 03/06/545) Princesse burgonde (474-493)
Reine des Francs (493-511)
leur réclame vengeance
pour ses parents assassinés par les
Burgondes. Ayant répondu à son appel, ses trois fils font campagne pour
conquérir le pays.
Le cadre met en valeur
ClotildeClotilde (entre 474 et 475 — 03/06/545) Princesse burgonde (474-493)
Reine des Francs (493-511)
près d’une colonne haute plus
claire. En bas le
support décalé vers la droite attire l’attention sur
ClodomirClodomir (01/01/495 — 21/06/524) Roi des Francs d'Orléans (511-524)
. L’image se lit de gauche à droite et de bas en
haut. Pour rendre compte de la convocation par la reine, elle est à gauche et son
beau fils, ses fils qui reviennent vers elle, sont à droite. Le texte ne donne aucune
indication de lieu, sans doute Paris où
ClovisClovis Ier (466 — 29/11/511) Roi des Francs (481-511)
est enterré.
Une salle d’audience privée
L’audience privée (3574) se déroule
dans une salle au décor renaissant, médaillons de marbre noirs ou roses et au
sol sur les carreaux une ombre portée. La pièce est plus petite que le
baptistère.Un dais gris clair donne une idée
de sa hauteur. Ses côtés sont ornés de lettres capitales dorées. Au centre du
plafond vert foncé, un soleil aux rais torses est repris de l’emblématique de
François IerFrançois Ier (12/09/1494 — 31/03/1547) Roi de France (1515-1547)
.
Une tenture d’honneur en soie aux tons
bleu à motifs dorés est derrière le trône, installé sur une
estrade. Les pieds dela reine sont posés sur un coussin. L’assise rappelle le trône de
DagobertInformations à venir (dagobert_1). Les montants du très haut dossier
sont terminés chacun par une pomme de pin motif utilisé pour la
ViergeMarie Mère de Jésus-Christ
qui symbolise
l’éternel retour,rappelant peut-être que la reine est à l'origine d'une
lignée multiséculaire.
Clotilde
Le peintre qui multiplie les signes conventionnels associés au pouvoir souverain, souligne la simplicité du costume de la reine pour mieux la magnifier en s’écartant de la norme du faste vestimentaire des reines et princesses. L’ample jupe de sa robe cache ses pieds. Le haut est ajusté, avec manche en cornet fourrée d’hermine. Elle porte une guimpe, pièce de toile qui couvre la tête, descend sur le front encadre le visage, réuni à une touaille ou barbette blanche et plissée couvrant le cou et descendant un peu sur les épaules et la poitrine. Un voile, symbole d’humilité, de chasteté et de pudeur est posé par-dessus. Les habits noirs et les accessoires blancs sont ceux des moniales et des veuves. La reine sans nimbe porte une couronne fleuronnée plus haute que celle de ses fils. Elle s’adresse à eux dans son malheur. Elle est âgée, les doigts de ses mains fines, sont osseux. Le texte précise qu’elle est pâle, décomposée par le chagrin. Les yeux suppliants sont cernés, le nez est long, au-dessus des lèvres, sur le menton, des traces de larmes. L’expression du visage est celle d’une grande douleur morale. Le peintre donne ici à reconnaître Louise de SavoieInformations à venir (louise_de_savoie), mère de roi, veuve, régente.
La cour des Dames, congrégation des veuves
À la gauche de
ClotildeClotilde (entre 474 et 475 — 03/06/545) Princesse burgonde (474-493)
Reine des Francs (493-511)
, trois
religieuses ou plutôt des veuves vivant comme telles, se tiennent
debout . Leur identification à partir du texte est
difficile, indirecte.La plus proche du trône a une relation privilégiée avec elle : la reine a posé
sa main sur la sienne. Il s’agit peut-être de sa fille et homonyme, veuve
d’
AmalaricAmalaric (502 — 531) Roi des Wisigoths de 511 à 531, sans doute un « portrait » de
MargueriteInformations à venir (marguerite_de_navarre), sœur de
François IerFrançois Ier (12/09/1494 — 31/03/1547) Roi de France (1515-1547)
,
réputée pour sa vie exemplaire et empreinte de religiosité. Elle partage la peine de la reine et regarde ses
frères.Un peu en retrait, aux côtés de la
veuve d'
AmalaricAmalaric (502 — 531) Roi des Wisigoths de 511 à 531,
GondioqueInformations à venir (gondioque) la première à
être veuve au décès de
ClodomirClodomir (01/01/495 — 21/06/524) Roi des Francs d'Orléans (511-524)
en
524, regarde la reine et sa voisine, peut
être le portrait de
Philiberte de
SavoieInformations à venir (philiberte_de_savoie), duchesse de
Nemours, épouse depuis le 10 février 1515 de
Julien de MédicisInformations à venir (julien_de_medicis), décédé le 17 mars 1516.
Derrière, en grande partie cachée par les deux
précédentes,
SuavegothaInformations à venir (suavegotha) veuve de
Thierry IerThierry Ier (485 — 534) Roi des Francs de Metz (511-534)
dont le décès est mentionné dans le texte,
renvoie peut-être à
Jeanne
d’AngoulêmeInformations à venir (jeanne_angouleme), comtesse de
Bar, demi-sœur de
François IerFrançois Ier (12/09/1494 — 31/03/1547) Roi de France (1515-1547)
, veuve avant 1509. Malgré le partage du
royaume,
ClotildeClotilde (entre 474 et 475 — 03/06/545) Princesse burgonde (474-493)
Reine des Francs (493-511)
, reine mère, grâce à
son autorité morale confortée par la compagnie de jeunes veuves, ses parentes
etgrâce à son influence sur son beau-fils et ses fils, exerce encore un réel
pouvoir.
Les fils de Clovis
Déjà rois, ils sont rangés devant Clotilde par âge et selon une hiérarchie
subtile combinant d’autres critères.Au premier rang,
Thierry IerThierry Ier (485 — 534) Roi des Francs de Metz (511-534)
, roi de
Metz et
de
Lorraine, est le fils de la
première épouse de
ClovisClovis Ier (466 — 29/11/511) Roi des Francs (481-511)
, princesse
franque. La position de son visage, la couleur de ses cheveux et celles de son
costume indiquent qu’il est un bon roi. Il est en grande partie caché par
son demi-frère,fils aîné de
ClotildeClotilde (entre 474 et 475 — 03/06/545) Princesse burgonde (474-493)
Reine des Francs (493-511)
,
ClodomirClodomir (01/01/495 — 21/06/524) Roi des Francs d'Orléans (511-524)
, roi d’
Orléans de 511à 524, est seul au
premier plan, en volumineux manteau de soie rose à grand col de fourrure. Il
souscrit à deux mains à la demande de sa mère. Le contraste est grand avec sa
position : de trois quart dos, visage de profil car lors de l’expédition dans
le royaume burgonde, il fait tuer
SigismondSigismond (475 — 01/05/524) Roi des Burgondes (516-523) et saint chrétien, demi-frère de son épouse, et ses enfants. Il est brun
comme ses deux frères, qui, à son décès éliminent ses trois
héritiers.
Childebert Ier(497-558),Childebert Ier (01/01/497 — entre 13/12/558 et 25/12/558) Roi des Francs de Paris (511-558)
Roi des Francs d'Orléans (524-558)
encore en marche est en manteau
bleu car il est roi de Paris, le vêtement court:le peintre rappelle ainsi qu'il
est complice de l’assassinat de ses neveux
La responsabilité en revient à
Clotaire IerClotaire Ier (circa 498 — entre 29/11/561 et 31/12/561) Roi des Francs (558-561)
Roi des Francs de Soissons (511-558)
Roi des Francs d'Orléans (524-558)
Roi des Francs d'Austrasie (555-558)
roi de
Soissons
(498-561). Déjà marié, ce dernier épouse
GondoqueInformations à venir (gondoque), veuve de son frère
ClodomirClodomir (01/01/495 — 21/06/524) Roi des Francs d'Orléans (511-524)
. De profil, il ne regarde pas sa mère, mais
vers les religieuses. Il est le seul prince à porter sa couronne sur un
chapeau: peut-être parcequ'il réunifie le royaume en 558.Son fils
Caribert (ou
Charibert) IerCaribert Ier (520 — 567) Roi des Francs de Paris (561-567)
est à ses côtés, juste
derrière
Childebert IerChildebert Ier (01/01/497 — entre 13/12/558 et 25/12/558) Roi des Francs de Paris (511-558)
Roi des Francs d'Orléans (524-558)
(double silhouetté) il n'est pas encore roi de
Paris (561-567), sans
couronne, il a un long manteau long gris bleu.A travers l’encadrement de la porte, conformément
à leur engagement, l’image montre les quatre frères partant en campagne
contre
SigismondSigismond (475 — 01/05/524) Roi des Burgondes (516-523) et saint chrétien. Ils sont
figurés à l’arrière de leur armée innombrable, l’un avec une armure or, le
second avec une grande targe rouge et or, le troisième avec une braconnière
azur et or, le dernier avec un grand bouclier rond, rouge et or. Ils se dirigent
vers une des places fortes burgondes riches, populeuses, bien défendues, qu’ils
convoitent. La conquête commencée contre
Sigismond Sigismond (475 — 01/05/524) Roi des Burgondes (516-523) et saint chrétienen 523 ne s'achève que dix ans plus tard
- à venir
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Dédicace à François Ier
Au début d’un règne que
François IerFrançois Ier (12/09/1494 — 31/03/1547) Roi de France (1515-1547)
veut novateur, cette scène de dédicace
entre en résonance avec le premier prologue. Ni le lieu, ni la date ne sont
connus, la composition réelle de l’assemblée échappe. Elle s’inscrit dans un cadre architecturé,
portique renaissant, dont la base s’orne au centre d’une petite fleur de lis
(
PichoreInformations à venir (pichore) rappelle ainsi discrètement
l’ancrage que l’image pourrait faire oublier, il donne ainsi son point de
vue).La splendeur du palais, où elle
intervient, est suggérée par une pièce circulaire de grande taille (megaron)
d’inspiration classique. Elle permet d’accéder à une salle au plafond en
berceau en pierre et à caissons.Un riche
ensemble textile (importance politique et économique) dont le roi a le goût et
aux couleurs de mode, allie faste et confort.
Un dais gris dont le peintre souligne la structure et
une tenture chatoyante de brocart rose à grand motif floral délimitent
l’espace, qui concrétise la sacralité intrinsèque du roi (
PichoreInformations à venir (pichore) revisite les codes). Le decorum
permet au roi, prince humaniste, de connaître sa juste place dans la société
(
CicéronCicéron (03/01/106 av J.C. — 07/12/43 av J.C.) Orateur, homme politique et philosophe romain) et d’exercer sa magnificence
(
AristoteAristote (384 av J.C. — 07/03/322 av J.C.) Philosophe grec) aptitude à démontrer son
droit de gouverner par ses vertus personnelles, ses actions et sa magnanimité.
L’absence de couronne et de décor héraldique dans l’image est significative de
l’ère nouvelle qui s’ouvre.
Le premier plan est dominé par deux figures monumentales
François IerFrançois Ier (12/09/1494 — 31/03/1547) Roi de France (1515-1547)
Le peintre n'en donne pas au sens
strict un portrait car il n’a pas posé et ne regarde pas le lecteur. Il est
identifiable (yeux en amandes, nez long, teint pâle, bouche petite charnue)(la
beauté physique, selon les codes esthétiques en usage est le reflet de celle de
l'âme, à noter l'insistance sur la pâleur aristocratique, une constante) mais
idéalisé comme les principaux combattants de Marignan. Sa haute taille et le
raffinement de son costume le distinguent : chapeau noir avec bijou or, robe de
brocart or aux motifs renaissants et ourlé de lettres, manches à crevés en
brocart gris, écharpe blanche nouée à la taille.
Il est aussi le seul armé : une épée nue au côté (le
vainqueur de Marignan). Les pans de son manteau court rejetés à l’arrière
accentuent sa carrure et laissent voir une doublure de soie rose semée de points
or. Le portrait en pied est complété par des chausses noires peut-être un repeint.
Seul à pouvoir s’asseoir le roi s’est levé (nouveau
et fondamental) main droite tendue pour recevoir l’œuvre.
L’auteur occupe près d’un tiers du registre inférieur. Il est massif vêtu d’une longue robe noire. Les cheveux courts noirs, les yeux clairs, le nez fin, les lèvres minces, les pommettes hautes, les joues rosées, un léger bajoue, un menton à fossette, des rides sur le cou et la carnation rendue avec réalisme en font un « portrait » (une reconnaissance sociale) qui traduit une influence flamande. Il diffère de ses autres représentations dans l’œuvre au point qu’il a pu être attribué à Jean PerréalInformations à venir (jean_perreal). Guillaume CretinCretin, Guillaume (circa 1460 — 30/11/1525) Poète et historiographe français est à genoux et nue tête en raison de la proximité avec le roi (le roi organise autour de sa personne la cour, microscome de la société). Il tend le livre, un épais volume au commanditaire par le dos à deux mains de telle sorte qu’elles ne touchent pas celle du roi. La reliure de velours blanc, pourvue de deux fermoirs métalliques, élégante et simple, est conforme à la modestie relative affichée dans le prologue, captatio benevolentiae de circonstance (le livre trésor de sapience). L’auteur a pu avec déférence s’approcher du prince – un seul carreau les sépare - et entrer un instant dans sa familiarité. Cet accueil privilégié est un hommage à l’excellence du poète, à la qualité de son œuvre. Il est aussi reconnaissance du service attendu et rendu dans la construction de l’image royale : légitimité et gloire éternelle.
Le Grand Maître Artus Gouffier de BoisyInformations à venir (artus_gouffier_de_boisy), gouverneur du prince avant son avènement et fidèle de Louise de SavoieInformations à venir (louise_de_savoie), présente au roi l’auteur en l’encourageant. La composition et sa haute silhouette soulignent son rôle d’intermédiaire (qualité puisqu'il dirige la cour). La main qui désigne l’auteur est au centre de l’image. Tête nue court vêtu sous un long manteau noir et fauve, il constitue avec Guillaume CretinCretin, Guillaume (circa 1460 — 30/11/1525) Poète et historiographe français une diagonale sombre qui met en valeur l’éclat du souverain.
Le prince reste accessible et le protocole encore simple mais la cour est un ensemble hiérarchisé (les courtisans sans les serviteurs, les huissiers d'armes, les dames). Les tentures de brocart vert et de brocatelle marron soulignent le rôle discriminant de la distance avec le roi. Dix courtisans jeunes ou dans la force de l’âge suivent la cérémonie en civil. Ils sont organisés en cercles, selon leurs rangs.
Dans le premier, se trouve, presque visible en entier,
à la droite du roi dont le sépare tout de même au sol quatre carreaux,
Charles IV duc d’AlençonInformations à venir (charles_4_alencon)
(1489-1525), comte d’Armagnac et de Rodez, héritier présomptif, premier prince
du sang et époux de
MargueriteInformations à venir (marguerite_de_navarre) sœur aînée de
François IerFrançois Ier (12/09/1494 — 31/03/1547) Roi de France (1515-1547)
. Un bijou or sur son
chapeau, un collier et son manteau de fourrure gris moucheté soulignent son
éminence. Il partage l’honneur du dais et l’attention prêtée à l’auteur. Ses
mains serrées sur une canne sur laquelle il s’appuie, rappellent que sa santé
est fragile. Tout à gauche, tourné vers le roi
et ne regardant que lui, comme le reste de l’assistance,
Charles III de BourbonInformations à venir (charles_3_de_bourbon)
(1490-1527) en costume somptueux de lama rose, au col de fourrure gris est un
des derniers grands féodaux (face au roi et à
Charles IVInformations à venir (charles_4_alencon), déjà génant). Il a joué
un rôle décisif à Marignan, depuis 1515 il est gouverneur de Paris et
connétable de France.
Derrière ce premier cercle, au deuxième rang deux hommes dont seuls le visage et
une partie du buste sont visibles : près de
Charles IVInformations à venir (charles_4_alencon), avec une toque à rebras
gris clair, signe de distinction sociale peut-être
Odet de FoixInformations à venir (odet_de_foix), seigneur de Lautrec
(1485-1528) maréchal de France, en Italie avec
François IerFrançois Ier (12/09/1494 — 31/03/1547) Roi de France (1515-1547)
à la tête des troupes
de reconnaissance, gouverneur du duché de Milan en mars en 1515 (peut être
absent, il rappelle la première cour méridionale où le futur roi est
élevé).
Derrière le Grand Maître, il y a sans doute son frère
Guillaume GouffierInformations à venir (guillaume_gouffier),
seigneur de Bonnivet, qui devient amiral de France le 31 décembre 1517. Marin
au visage coloré,
PichoreInformations à venir (pichore) le
singularise par un étrange turban gris qui ne se rencontre pas ailleurs dans le
manuscrit (préjugé social et religieux, on meurt en mer sans
confession).
En arrière plan, le deuxième cercle comprend six anonymes répartis par moitié sur deux rangs, pour les uns le visage est visible presque en entier, pour les autres une partie seulement. La hiérarchie curiale subtile ne se fonde pas seulement sur l’ancienneté de la noblesse. Elle s’ouvre à des hommes de moindre rang, compétents et loyaux placés aux plus hautes fonctions. Les lettrés comme les artistes approchent le roi un privilège et entretiennent avec lui, pour les plus talentueux, un lien personnel. Le roi, vainqueur de Marignan, se pose ici en homme de paix, protecteur des lettres et des arts. Il sait susciter l’innovation (en architecture), reconnaître les talents littéraires ( Guillaume CretinCretin, Guillaume (circa 1460 — 30/11/1525) Poète et historiographe français) et artistiques ( PichoreInformations à venir (pichore)) comme les compétences militaires et politiques. Il met en scène son pouvoir et le construit.
BrutusBrutus Roi légendaire de Bretagne, supposé être le descendant du héros troyen Énée, la conquête d’ Albion et la création des armes de Bretagne
Après la destruction de Troie, 400 ans avant la construction de Rome, les Troyens s’exilent. BrutusBrutus Roi légendaire de Bretagne, supposé être le descendant du héros troyen Énée donne son nom à la retagne, puis à la mort de son neveu TurnusTurnus Roi légendaire, fondateur de Tours, avec CorineüsCorineus Combattant des génats dans la légende médiévale britannique, il devient roi de la petite et grande Bretagne . Roi pacifique d’une grande terre, il donne à ce dernier un duché appelé Cornouaille. Le peintre retient du récit de CrétinCretin, Guillaume (circa 1460 — 30/11/1525) Poète et historiographe français l’arrivée de la flotte de BrutusBrutus Roi légendaire de Bretagne, supposé être le descendant du héros troyen Énée et de son ami CorineüsCorineus Combattant des génats dans la légende médiévale britannique, (v. 213-219), leur débarquement dans la grande Île d’ Albion (v. 226-231), la création des armes de Bretagne (v. 247-252), la Cornouaille .
Dans un cadre renaissant sobrement décoré, qui a pour support une coquille, un paysage baigné d'une douce lumière évoque la conquête d' Albion par les exilés troyens. L’image est caractéristique de la quête des origines des peuples nouveaux, à la recherche d’un passé leur donnant un prestige comparable à celui des Romains et une légitimité par l’antériorité. La flotte de BrutusBrutus Roi légendaire de Bretagne, supposé être le descendant du héros troyen Énée (les navires sont du même type) remonte la Tamise dont les eaux claires se confondent au loin avec celles de la mer du Nord.
L'armada troyenne
Un bateau accoste sur la rive gauche sauvage et inhabitée vers laquelle se dirige trois autres navires. Le long de la rive droite, plus hospitalière s’aligne en fendant les eaux calmes du fleuve le gros de la flotte, voiles gonflées par des vents tourbillonnants ou déjà carguées. Elle est composée de nefs, grands navires de haute mer, armés en guerre avec une rangée de canonnières au niveau du pont. La hauteur sur l’eau et la taille considérables du vaisseau-amiral sont suggérées par un minuscule hunier au sommet du mât, le nombre de haubans et les lances des exilés troyens. BrutusBrutus Roi légendaire de Bretagne, supposé être le descendant du héros troyen Énée, point de fuite de la composition est le premier à emprunter la planche de débarquement.
BrutusBrutus Roi légendaire de Bretagne, supposé être le descendant du héros troyen Énée, les armes de Bretagne et son nouveau royaume
En armure dorée et décorée à l’antique, manteau d’apparat et bâton de commandement à la main, le premier roi insulaire vient à peine de poser les pieds sur la terre ferme qu’une ravissante hermine se précipite sur son écu comme pour se transformer en meuble héraldique (hermine passante au vif).BrutusBrutus Roi légendaire de Bretagne, supposé être le descendant du héros troyen Énée s’inspire de cet épisode de bon augure pour ses armoiries : d’argent semé de mouchetures d’hermine de sable ou hermine plain. Un héraut les dessine, puis le roi fait confectionner par deux tailleurs un gonfanon et des cottes aux armes. CorineüsCorineus Combattant des génats dans la légende médiévale britannique, avec la cuirasse verte, apporte un drap à mettre en forme, un autre troyen l'a jeté sur son épaule. L’activité précède la mise en valeur d’ Albion. La richesse de l’île explique les dimensions et la beauté de Trinovaque. La nouvelle Troie ( Londres), est à mi-hauteur de l'image. En haut à droite sa défense avancée, au sud-ouest, est assurée par le château de Windsor .
L’image est un tendre hommage de
François IerFrançois Ier (12/09/1494 — 31/03/1547) Roi de France (1515-1547)
à sa jeune reine
Claude de FranceInformations à venir (claude_de_france), duchesse de
Bretagne épousée le 18 mai 1514. Le mariage est aussi une étape essentielle dans le processus
de rattachement de la province au royaume,
Français et
Bretons étant
issus d’un même peuple troyen, l’union est justifiée.
Lutèce devient Paris
Pour l’histoire des origines du royaume et de
Paris,
Guillaume CretinCretin, Guillaume (circa 1460 — 30/11/1525) Poète et historiographe français
fait le choix, dans les versions en circulation de la plus éloignée de la
réalité. L’enjeu politique, en lien avec l'actualité du début du règne de
François IerFrançois Ier (12/09/1494 — 31/03/1547) Roi de France (1515-1547)
est double. Il concerne les origines du peuple et de
dynastie : troyennes pas romaines et un roi de
Paris qui est implicitement roi de
France.
Le peintre et son équipe ont pour première préoccupation de suivre le texte, non
de donner une vue de
Paris au
début du XVIe siècle
Le cadre est sobre, son support
hémisphérique représente un visage de face, de la bouche sortent deux longs
rameaux. Il ment sur la renommée de la ville (vers 681-682). Sous un ciel
sans nuage la composition se divise en deux
registres le site, la ville, les travaux en cours, la tête et le bras du roi et en
bas
PharamondPharamond (365 — 430) Roi des Francs (?-430)
, les grands et le
peuple.
Paris est située dans un espace dominé par une colline, aux pentes verdoyantes dont le sommet est occupé par quelques bâtiments .
La ville et les travaux en cours
Le texte mentionne les carrières plâtrières dont la présence a joué dans le choix du site. A gauche de l’image une roche a été creusée, taillée pour en extraire la pierre à plâtre ou gypse blanc, jaunâtre ou beige qui donne un plâtre blanc.Autour de la ville une ceinture verte laisse apparaître par endroit le sol. Le peintre qui est parisien reprend la couleur orangée du sable de Paris. Des flaques grises rappellent le caractère marécageux du site ( Guillaume CretinCretin, Guillaume (circa 1460 — 30/11/1525) Poète et historiographe français comme d'ailleurs PichoreInformations à venir (pichore), s'amusent de l'oubli de cette réalité prégnante). L’espace est encombré de moellons blancs provenant du banc de calcaire appelé banc royal, les uns irréguliers et un, déjà taillé, aux angles parfaits. Les ouvriers réalisent un travail de qualité avec de bons outils. A droite, après avoir enlevé le bossage avec un pic, l’un dresse la pierre avec un marteau à taillant droit et brettelé. L’autre avec un marteau finisseur travaille le parement sans l’abîmer. Devant les murs, un tailleur de pierre s’apprête avec une bonne position à déplacer une pierre ornée de deux moulures, au sol un taillant abandonné sans précaution. Son vis-à-vis (mesure de sécurité) est à l’aplomb du ballant de la chèvre. Un fin trait noir évoque le filin qui va servir à monter la pierre en haut des murs. Le peintre décrit la mise en place du système de levage appelé louve. En haut de la tour, un autre, maçon supérieur se penche attendant le signal pour le levage, tout un art.
Les murs emblématiques de la puissance de la place
La
Seine
n’étant pas figurée, la présence du marais pourrait suggérer une
vue du nord depuis les buttes parisiennes au premier plan. La lumière vient de la gauche à en juger par l'ombre sur les
tours Il n’est pas possible de déterminer la forme de l’enceinte.Tours et tourelles n’étant pas engagées dans les murs donnent
une impression de relief. Le peintre figure deux tours plus petites à gauche
pour indiquer l’extension du périmètre et suggère la densité du bâti,
par les étages supérieurs des maisons à pignon avec des éléments appartenant
aux palais qui sont multipliés dans la ville dès le second XIVe.Sur trois tours des gonfanons gris flottent dans des directions
différentes, un moyen discret d’évoquer la taille de la capitale.Certains
éléments l’absence de porte, de fait longtemps rares et la
disparition de tout clocher et des tours de
Notre-Dame indiquent un effort
pour rendre compte de la spécificité de la ville des origines. Ce premier
Paris
emprunte des éléments aux murs de
Philippe AugusteInformations à venir (philippe_auguste) et de
Charles VInformations à venir (charles_5) avec des meurtrières avec archères
cannonières et simples cannonières qui apparaissent après 1450. La couleur des
toits suggèrent une territorialisation qualitative, à gauche orangés pour la
partie plus ancienne, puis bleus pour un quartier plus aristocratique avec sur
le grand toit d’un bâtiment à étages une petite tour à créneaux (là où on
attendrait une cheminée décorative).Suivent à
droite, une tour en cours d’achèvement
et un logis royal récent, bâtiment clair au toit
d’ardoise pourvu de quatre lucarnes reposant sur un bandeau de pierre, à
l’arrière se trouve une grosse tour ronde. Il s’agit sur la rive droite de
l’
hôtel des Tournelles et
d’Angoulême
à proximité la Grosse
tour ancienne. Ainsi la construction de
Paris est liée dès l’origine de façon mythique à la dynastie
Orléans et à
François Ier
François Ier (12/09/1494 — 31/03/1547) Roi de France (1515-1547)
.
Le peuple de Paris
Dans le registre inférieur le roi est installé entre deux collines.Les Francs sont disposés en deux groupes. A gauche une douzaine de personnages sont tournés vers l’enceinte. Trois se distinguent : le premier regarde la manœuvre de levage, un autre contemple le roi.Dos au groupe mais au premier plan, seul à figurer dans l’espace central, le troisième, les deux mains à la ceinture, se détache par la taille, le costume et la bourse. Loyaliste, il prête la plus grande attention au geste royal. Issu des rangs des Parisiens, il paraît en être le représentant éminent, préfiguration du prévôt des marchands, servant d’interface avec le second groupe à droite. Plus étoffé, ce dernier comprend une vingtaine de personnes, tournées vers le roi sauf deux qui regardent ses interlocuteurs.
La visite royale du chantier et le changement de nom
PharamondPharamond (365 — 430) Roi des Francs (?-430)
s’adresse à deux hommes de dos, savants docteurs, doctes conseillers, qui
acceptent bon gré mal gré sa décision Le roi les a
consultés, pratique importante dans la définition de la légitimité du
pouvoir par son bon exercie. Avec derrière lui,son fils
Clodion le
CheveluClodion le Chevelu (393 — 448) Roi des Francs saliens (428-448)
le roi domine les deux groupes. Son geste impérieux est bien évoqué, indique que
le choix du nom, qui échappe au groupe de gauche, relève du roi seul, qui en
informe d’abord le groupe de droite, gens de robes longues, qui lui ont fait
des propoisitions.
L’illustre capitale du premier roi de France
L’image montre l’effort pour rendre vraisemblable un récit des origines dont
l’auteur connaît toutes les limites et essaie d’approcher la ville primitive,
encore païenne sans faire place à la cité romaine.
Jean PichoreInformations à venir (pichore) la recrée à partir de l'existant, non par souci architectural
ou urbanistique mais dans une perspective politique.La construction par étapes
donne un indice du fait que
PharamonPharamond (365 — 430) Roi des Francs (?-430)
,
qui a ordonné les travaux en cours, n’est pas le premier constructeur, son père
Marcomir Marcomir (IVe siècle — circa 400) Roi des Francs (380-400)
dans le texte
La place centrale de la
tour de Nesle, pointée par le roi, avec ses caractéristiques contemporaines,
est significative. Elle s’explique par le paragraphe consacré à l’autre grande
œuvre du premier roi de France, la loi salique, première loi fondamentale du
royaume qui justifie la succession masculine en droite ligne pour des raisons
morales et politiques.Excluant les femmes de la successionn au trône, elle leur conférait une place de premier plan pour exercer
la régence, car aux yeux de leurs père ou fils, elles sont parfaitement
loyales.Elle est aussi une
allusion à l'affaire dite de la
tour de
Nesle
et rappelle la
faiblesse des derniers
Capétiens, le
changement dynastique, l’avènement des
Valois et la supériorité en quelque sorte constitutionnelle du
royaume et de son souverain par rapport aux Anglais. La tour est en
construction, comme se construit avec
Louise de SavoieInformations à venir (louise_de_savoie) et
François I
er François Ier (12/09/1494 — 31/03/1547) Roi de France (1515-1547)
une nouvelle légitimité par le
sang et dans l'exercice
du pouvoir, laissant aux femmes une place dès l'instant qu'elles participent de
ce sang et qu'elles ont un comportment moral exemplaire, des compétences
politiques et le sens des responsabilités PARAGRAPHE ALLER A LA LIGNE Le
discours visuel, très riche, souligne la concomitance entre la construction (en
cours) le baptême de la ville et l’avènement du premier roi de France qui porte
déjà une haute couronne fleuronnée. Bénéficiant du prestige immémorial du fils
de
PriamPriam Personnage de la mythologie grecque, dernier roi de Troie, fils et successeur
de Laomédon,
Paris apparaît comparable aux villes
illustres et éternelles,
Rome,
Constantinoplenote> Elle n’en
a pas toute la blancheur,code couleur adopté par les peintres dans leurs
représentations, jeune capitale déjà belle, promise à les égaler. Double
invitation aussi à l'égard du jeune comanditaire à peine arrivé sur le trône à
en poursuivre l'embellissment et à y résider. invitation à l’égard du jeune
commanditaire à en poursuivre l’embellissement et à y résider
La prise de Cambrai (445)
Aux environs de 445
ClodionClodion le Chevelu (393 — 448) Roi des Francs saliens (428-448)
, le Chevelu (ca390-450)roi des
Francs Saliens, considérés comme fondateurs de
la noblesse par droit de conquête, pénètre en territoire romain. Il
traverse la
forêt
Charbonnière
.
Il prend
Tournai, puis
Cambrai au premier assaut.
Villes de renom (v. 863-864), elles sont ensuite capitales de petits
royaumes.
Une ville mythique et de multiples enjeux
Alors que Guillaume Cretin mentionne les deux
villes, le peintre ne retient pas
Tournai
ville anglaise
depuis 1513. Il préfère
Cambrai, qui depuis le haut Moyen Âge, est un
enjeu entre la
France et l’Empire, au
cœur d’une intense activité diplomatique et un centre religieux
éminent La ville ancienne a aussi
une fortune littéraire son importance stratégique et
politique perdure au XVIe s. Le 11 mars 1517,
François IerFrançois Ier (12/09/1494 — 31/03/1547) Roi de France (1515-1547)
,
MaximilienInformations à venir (maximilien_de_habsbourg) et
Charles d’AutricheInformations à venir (charles_quint) signent le traité de
Cambrai par lequel ils se promettent assistance dans le projet
de croisade contre les
Ottomans, mettant fin aux premières
guerres d’
Italie.
Le siège de
Cambrai par
Clodion le CheveluClodion le Chevelu (393 — 448) Roi des Francs saliens (428-448)
a peu retenu les artistes L'événement est pourtant
mémorable comme le souliigne en bas du cadre deux branches d'acanthe.Le ciel
sans nuage évoque les beaux jours du début de l’été, temps de guerre. Le
peintre utilise le nombre d'or pour sa composition, il joue sur la symétrie,
tente des perspectives et rend compte des principales étapes de
l'opération
Le mouvement des troupes et leur organisation
Au premier plan, un tiers de l’image, des collines parfois abruptes, éclairées par la gauche,dominent une plaine verdoyante où serpente un chemin.La Forêt Charbonnière épaisse et impénétrable et ses frondaisons étagées cachent une partie de la ville,. Autour de Cambrai le couvert s'éclaircitL’enveloppement est suggéré il précède l'assaut (v. 782) qui n'est pas figuré,. vient ensuite l'entrée des vainqueurs dans la ville.
Le peintre évoque par une douzaine de lances inclinées le déplacement de troupes
qui sortant de la forêt la longent. A droite, une partie de l’armée innombrable
est déjà dans la cité. L’autre se presse à sa suite : ne sont visibles que les
casques gris vus sous des angles différents pour accompagner le mouvement. Les
chefs,
Clodion le cheveluClodion le Chevelu (393 — 448) Roi des Francs saliens (428-448)
et ses deux généraux, dont le texte
ne dit rien, sont à cheval.Quatre corps sont présents à
en juger par les gonfanons, moyen de reconnaissance et de communication des
ordres : celui du roi est jaune orné de trois crapeaux noirs. Le peintre décrit une organisation structurée par la
répartition discriminante des équipements défensifs.
Clodion le
cheveluClodion le Chevelu (393 — 448) Roi des Francs saliens (428-448)
, ici par convention à l’arrière, est à la tête de la
cavalerie qui garde son prestige. A sa droite, le général coiffé d’un casque doré a une dossière d’acier ornée
d’une fleur de lys. Le second est dans les rangs près de la porte de la ville
avec dossière, épaulière et braconnière dorées. Dans l’infanterie à gauche, les pièces dorées sont
distribuées dans un groupe de trois hommes : un n’a que le casque, l’autre des
protections de jambes. Au premier plan le
capitaine tout dévoué au roi, tient un grand bouclier rond bleu la dossière dorée de son armure
à la romaine est ornée d’une grande fleur de lys, mais capitaine des gens de
pied ses jambes sont couvertes de plates grises.Son casque orné d’une spirale
est repris d’un modèle italien.
ClodionClodion le Chevelu (393 — 448) Roi des Francs saliens (428-448)
seul couvert d’une
armure complète dorée est le point de fuite.Sur sa barbute orfévrée est posée une
couronne,sa courte cape et sa selle sont bleues et il est monté sur un splendide cheval
blanc. Sa braconnière s'orne d'une élégante
bande noire ourlée de perles d’or dans le goût de
François IerFrançois Ier (12/09/1494 — 31/03/1547) Roi de France (1515-1547)
. Le peintre
PichoreInformations à venir (pichore) souligne le volume de la cuisse et la
finesse de la taille du vainqueur qui contemple la
fière silhouette de la cité.
Cambrai conquise, un symbole
La ville est puissante et riche. La hauteur et la
largeur de la porte sont caractéristiques des villes populeuses. Point faible,
elle est flanquée de deux tours, surmontée d’une chambre de levage et d’une
plate-forme d’un étage munie de hourds de bois, qui atteste une mise en défense
récente. Le peintre, qui n’entend pas valoriser le castrum romain, évoque
Cambrai à travers une enceinte qui n’est plus celle disparue
du XIe siècle et donne des repères du début XVIe siècle De droite à gauche, se reconnaissent la porte-tour de Sellesle
Château de Selles avec l’église Notre
Dame,le
palais épiscopal et l’abbaye
Saint
Aubert
en arrière plan le
Mont-des
Bœufs
et
Saint-Géry.
Viennent ensuite une tour ronde, une autre
à côté de la porte du
Saint-Sépulchre, l’
église du Saint
Sépulchre
, la tour Carréeavec en arrière-plan
le beffroi
Saint-Martin avec sa flèche torse
et tout à gauche un quartier plus populaire. Des travaux réalisés entre
1502 et 1512 expliquent avec l'importance diplomatique de la ville cette relative
précision. L’image renvoie aussi
avec l’
église du Sépulchre, au projet de la croisade auquel
François
IerFrançois Ier (12/09/1494 — 31/03/1547) Roi de France (1515-1547)
travaille en 1516.
Bataille des Champs catalauniques
Le 20 juin 451, l’armée de Mérovée, troisième roi de France et du sénateur romain Aetius se porte contre Attila , qui, après avoir semé la terreur en Gaule, a connu un premier échec : Orléans lui a résisté . Le terrible affrontement, qui met fin aux incursions hunniques, intervient selon Guillaume Crétin, en Chalonnois à la bataille des champs catalauniques. Le cadre donne une des clés de l’image, son fronton orné d’un cercle est décalé vers le logis royal d’Orléans assiégée.
Le champ de bataille site et situation
Intervient ensuite la bataille des champs catalauniques, qui occupe le premier plan et tire son nom de campus, lieu à la végétation basse ou rase d’où l’observateur peut voir de loin, la composition en reprend l’idée. La ville a une présence forte. Elle est au loin dans le val d’Orléans, en raison de la distance entre la ville et le Chalonnois et de l’intervalle entre le siège et la bataille.Les trois quarts de l’image se situent à proximité de la Marne. La rivière large et puissante entaille le plateau champenois. Le point de fuite se situe en bas de l’image au niveau des ondulations karstiques sans végétation.
Orléans inviolée
Sous un ciel limpide, la ville qui a résisté est un symbole identitaire pour la dynastie et le royaume. Elle est vue du nord. AttilaAttila (395 — 453) Roi des Huns de 434 à 453 l’assiège avec une batterie de quatre canons, mobiles. Il leur tourne le dos, pour évoquer la levée précipitée du siège et la fuite à la fin de la bataille.L’image est conforme au texte, qui indique qu’elle n’est pas détruite, allusion indirecte au rôle de saint AignanAignan d'Orléans (358 — 17/11/452) Evêque d’Orléans. L’absence de hourds de bois sur les murs indique qu’elle n’a pas eu le temps de se mettre en guerre. L’effort de perspective se marque de chaque côté par la hauteur décroissante des tours et sans symétrie des courtines. La vue de profil donne une idée d’ensemble de l’impressionnante place forte. Elle est réalisée avec soin, ainsi les bannières sur le haut des tours et des constructions « flottent » dans le même sens. Leur horizontalité renvoie aux panonceaux aux armes d’Orléans très présents dans la ville au XVIe siècle. A l’intérieur, la densité des bâtiments donne une idée des étapes de sa construction et de la répartition fonctionnelle des espaces de pouvoir dans la ville.Le centre politique est à droite des tours centrales l’emplacement du castrum et du palais mérovingien. Deux bâtiments à toits bleus près des murs voisinent avec un logis « royal » évoquant le passage de la domination romaine à la nouvelle. L’éminence de cet espace est confirmée par la rotonde au sommet des deux tours qui en marquent la limite. L’extension à partir du milieu du XIVe siècle se fait à gauche. Cette deuxième étape englobe le faubourg oriental avec l’église de saint Aignan et l’abbaye de saint Euverte.La troisième extension occidentale, à droite plus récente, comprend une tour carrée et deux rondes.La dernière extension orientale, à gauche, qui commence à la tour carrée, double la surface protégée. La faible élévation des bâtiments par rapport aux espaces centraux rappelle qu’il s’agit de faubourgs populeux où se concentre l’activité commerçante et artisanale de la ville. Le lien établi par l’image entre Orléans et le champ de bataille à 215 km illustre la permanence de la menace hunnique.
Le dispositif sur le champ de bataille
Les armées sont considérables. De chaque côté trois corps de batailles sont alignés d’après Jordanés. Le peintre à la suite de Guilaume Crétin reconstruit l’événement. Les camps d’Aetius, de Théodoric et d’Attila ne sont pas montrés. Le moment retenu est la fin de la bataille. L’infanterie des deux ennemis disparaît et avec elle la combinaison complexe des deux armes, ne restent que la cavalerie lourde. A gauche chez les vainqueurs, le dispositif du sénateur romain Aetius a été modifié en faveur du roi Mérovée. Il prend le premier rôle avec une charge irrésistible. Le roi Théodoric allié a été tué au premier engagement et le rôle décisif dans la victoire, des Wisigoths, nombreux et aguerris, est minoré. Avec les fédérés Francs, Alains, Burgondes et « Romains » ils font masse derrière le roi et le sénateur, La représentation des vaincus est construite en miroir. Attila est accompagné d’un second que le texte n’évoque pas. Huns et fédérés (Gépides, Ostrogoths) sont mêlés en une cohorte terrible (v. 960-962). Les quatre cavaliers au premier rang des belligérants ont le visage découvert et sont individualisés.
Deux puissantes armées
Les Huns se reconnaissent à leurs bardiches.
Quelques unes figurent dans les rangs des vainqueurs rappel de la présence à côté
des Francs et des Romains des Wisigoths.L’armée alliée
est considérable. A gauche le gonfanon de
MérovéeMérovée Ier (415 — 457) Roi des Francs saliens (451-457)
(d’or à trois crapauds de sable) ne flotte pas, une
partie des troupes n’a pas encore bougé (lances verticales). Devant eux, une
autre s’ébranle (lances inclinées), les premières lignes (lances à
l’horizontal) sont au contact. Le peintre excelle à rendre le mouvement des
combattants et des chevaux.
Les chefs
La description du Mérovingien emprunte au
commanditaire.
MérovéeMérovée Ier (415 — 457) Roi des Francs saliens (451-457)
jeune et
glabre en tête de la cavalerie alliée, lance la charge épaule droite en
arrière, bras semi-tendu, main en tierce, pointe de l’épée plus bas que le
poignet, en attendant d’allonger le bras de toute sa longueur pour donner un
coup de pointe, estoc meurtrier. Il est le seul à combattre à l’épée. Son
cheval de guerre au galop est d’un blanc éclatant, harnaché d’azur et or, il a
mis son museau à la queue du cheval ennemi (référence à un mot célébre). Le roi
a ses attributs identitaires : couronne, armure dorée ouvragée, courte cape
bleue. Le gris de la jupe de sa braconnière et le noir de sa selle incrustée
d’or, sont les couleurs préférées de
François
IerFrançois Ier (12/09/1494 — 31/03/1547) Roi de France (1515-1547)
.Sa cavalerie est nombreuse (25). Les cavaliers en
première ligne, ont tous des casques différents et le visage
découvert.
AetiusAetius (390 — 21/09/454) Général romain est général romain, son casque à pointe italien, le
vermillon de la braconnière de son armure romaine et le harnais rouge de son
cheval sont autant de référence à son imperium. Il est en retrait au propre
comme au figuré par rapport à
MérovéeMérovée Ier (415 — 457) Roi des Francs saliens (451-457)
.Le troisième chef de la
coalition est au sol sous la monture royale. Le corps du roi Wisigoth
ThierryThéodoric Ier (393 — 20/06/451) Roi des Wisigoths couché sur le ventre est couvert
d’une armure ouvragée gris clair hommage à son courage. L’image se situe après
la première phase de la bataille,
ThierryThéodoric Ier (393 — 20/06/451) Roi des Wisigoths ayant trouvé la mort en soutenant le choc de la cohorte
hunnique.
AttilaAttila (395 — 453) Roi des Huns de 434 à 453 occupe dans l’image une place à la mesure du danger qu’il
représente avec une armée supérieure en nombre et de la détestation qu’il
suscite. Sans couronne, une bardiche sur l’épaule, il porte une targe
péjorative. L’opposition avec le Salien est aussi chromatique, mais une cotte
bleue éclaire l’enjeu du combat, ses prétentions sur la Gaule. Le contraste est
enfin gestuel : monte ancienne, surtout
AttilaAttila (395 — 453) Roi des Huns de 434 à 453 est dans une position caractéristique : il fuit.
Sur un cheval noir un autre chef bat en
retraite.
La résistance victorieuse et les enjeux de la victoire
Le texte conclut « Ainsi doncq terminee/ Des Huns la force et toute exterminée
avec les siens ». Le peintre sans complaisance pour la sanglante mêlée, le suit.
Il ne laisse en rien deviner qu’il s’agit d’un combat entre fédérés et
qu’
AetiusAetius (390 — 21/09/454) Général romain ne poursuit pas les vaincus
avec qui il s’allie ensuite. Entre la puissance de la ville symbole de toutes les
résistances et des Orléans et l’élan de
MérovéeMérovée Ier (415 — 457) Roi des Francs saliens (451-457)
premier roi des Francs reconnu comme tel, l’image est à
l’unisson de l’enthousiasme qui suit l’avènement et Marignan.
ChildéricChildéric Ier (436 — 481) Roi des Francs saliens (457-481)
,
GuinementGuinement (Ve siècle — ) Conseiller de Childeric Ier et
Aegidius Ægidius (01/01/400 — 01/01/464) Général romain, à la tête du royaume des Francs durant l'exil de
Childéric(Gillon)
fr. 2817, fol, 24 verso.
ChildéricInformations à venir (childeric-1) ayant
par ses turpitudes provoqué la colère des Grands, son fidèle ami
et conseiller
GuinementGuinement (Ve siècle — ) Conseiller de Childeric Ier le convainc de
s’exiler, ce qui leur donne satisfaction. Avec habileté il le fait remplacer par un
Romain Gillon qu’il travaille à rendre impopulaire, pour préparer le retour du roi.
L’image représente deux moments : l’adieu de
Childéric IerChildéric Ier (436 — 481) Roi des Francs saliens (457-481)
à
GuinementGuinement (Ve siècle — ) Conseiller de Childeric Ier scène
principale, célébration de l'amitié masculine entre le roi et ses barons et la bataille où
ChildéricChildéric Ier (436 — 481) Roi des Francs saliens (457-481)
l'emporte sur,
Gillon (Aegidius)Ægidius (01/01/400 — 01/01/464) Général romain, à la tête du royaume des Francs durant l'exil de
Childéric tué au combat. Elle se lit de bas
en haut.
Le paysage naturel est discret. Au premier plan deux
collines dessinent un arc autour de la terre battue où évoluent des personnages de
taille monumentale. A
l’arrière et hors de proportion, un ensemble palatial non
fermé, donne sur un espace plan verdoyant. Le texte et les sources
utilisées par l’auteur ne donne pas d’indication sur le lieu : une villa ? Le logis royal au toit droit à la française couvert
d’ardoises a un décor renaissant, allusion peut-être à
l’aile
Louis XIILouis XII (27/06/1462 — 01/01/1515) Roi de France (1498-1515)
du
château de
Blois
.Un second bâtiment en bois emprunte moins au répertoire renaissant.La façade
principale du troisième, plus claire, récente est rythmée par cinq fenêtres
au-dessus d'un décor à l'antique de grande envergure En l’état la représentation
atteste du progrès de la diffusion du répertoire décoratif de la première
renaissance.
Le peuple des
Francs en armes assiste à l’adieu de
Childéric Childéric Ier (436 — 481) Roi des Francs saliens (457-481)
à Guinement, prélude à son
exil
corresp=""#imtArea_84">"Près de
la moitié de l’image est occupée par le peuple franc en armes divisé : les uns
derrière le roi, les autres derrière son ami, relation exemplaire. Rien ne laisse deviner une quelconque
organisation, il s’agit d’une cohue de
Francs revêtus
d’armures à la romaine. Tous réputés nobles, ils n’ont pas le
même statut d’où la présence de casques dorés et dans les rangs des
contestataires genouillères et grèves de même. Au premier rang de chaque camp, se trouvent ceux qui
servent d’étiquette au groupe, pour autant chacun se distingue. La distribution
des pièces du costume militaire complète l’individualisation par le portrait,
la surface occupée dans l’image et la position.Derrière le roi, un fidèle échange un regard
avec son voisin à barbe blanche qui se tourne vers lui avec une expression
douloureuse.La même
tristesse marque le visage d’un dignitaire barbare en armure dorée, casque gris
à pointe déportée, dont la barbe longue frisée est la transposition en quelque
sorte de l’idée de chevelure hirsute. Les porteurs d’armes d’hast sont à
quatre rangs derrière
ChildéricChildéric Ier (436 — 481) Roi des Francs saliens (457-481)
. Le
point est important. En face, le groupe des contestataires : : le premier vient, menaçant le
poing serré sur sa lance déjà inclinée, l’autre sur le pommeau de son épée
. La visière de son armet à l’italienne
descend jusqu’à la naissance du nez, la vue rectangulairLe peintre s’amuse, une
façon de déconsidérer les grands, alors que le départ de Childéric est acté.
Leur comportement s’apparente aux émotions populairese est placée trop haut
pour qu’il puisse voir… la colère l’aveugle !Son voisin équipé d’un grand bouclier rond s’apprête à
avancer. Dans les rangs un homme est de face, comme un
diable.
Une amitié vraie mais inégalitaire
Les deux principaux protagonistes, nu tête sont au centre.
GuinementGuinement (Ve siècle — ) Conseiller de Childeric Ier, qui
n’est pas le plus élevé dans la hiérarchie militaire, est loyal : la fleur de
lys sur sa cuirasse et la jupe bleue de sa braconnière en
attestent. Il s’incline vers son roi et compatit à son malheur Le peintre a surmonté la difficulté à savoir ne pas présenter
le conseiller protégeant le roi, dangereuse inversion).PARAGRAPHE
ChildéricChildéric Ier (436 — 481) Roi des Francs saliens (457-481)
occupe la plus grande surface et se distingue par la tonalité et la richesse du
décor de son armure et sa qualité donnant au métal par endroit l’allure d’ un
tissu. Son ample manteau bleu, le paludamentum des empereurs romains souligne son mouvement : il se penche vers son ami. Le
visage est juvénile, il paraît sur le point de pleurer. Sa couronne
mordorée,ses cheveux roux et sa
barbe en collier font ressortir la pâleur du teint.
ChildéricChildéric Ier (436 — 481) Roi des Francs saliens (457-481)
est par nature destiné à être
roi, idée portée à propos de
François IerFrançois Ier (12/09/1494 — 31/03/1547) Roi de France (1515-1547)
dans l’entourage de
Louise de SavoieInformations à venir (louise_de_savoie), prémisse à
l’idéologie du sang royal à nul autre pareil. Quelle que soit sa faute, elle n’en fait pas
un mauvais roi : il a du chagrin – une forme de contrition – et prend son ami
dans ses bras comme pour lui donner l’osculum qui lie le seigneur à son
vassal.
S’exilant dans l’intérêt de son peuple, il n’est pas un tyran. Après huit ans d’exil et la défaite sur le champ de bataille de
son remplaçant romain
Gillon
(Aegidius)Ægidius (01/01/400 — 01/01/464) Général romain, à la tête du royaume des Francs durant l'exil de
Childéric, un jugement de Dieu, le
roi peut donc revenir.
Epilogue
Dans le tiers supérieur droit de l’image, est
représenté le refuge de
ChildéricChildéric Ier (436 — 481) Roi des Francs saliens (457-481)
:
le
château de Bar-sur-Seine puissante forteresse, dont
les tours alignées font masse .Deux armées commencent à
s’affronter devant ses murs. Le texte précise que
GuinementGuinement (Ve siècle — ) Conseiller de Childeric Ier, à l’avant-garde de l’armée de
Gillon (Aegidius)Ægidius (01/01/400 — 01/01/464) Général romain, à la tête du royaume des Francs durant l'exil de
Childéric a fait déployer les
bannières au vent en arrivant sur le champ de bataille, un signal, ici des
étendards. Le premier à frapper dans la mêlée est le
Romain visage découvert(
ChildéricChildéric Ier (436 — 481) Roi des Francs saliens (457-481)
dos aux murs de Bar pare le coup).L’étendard
or à trois crapauds de sable du roi dépasse le rouge et
or du représentant de l’empire, annonçant la
victoire.PARAGRAPHELe fronton du
cadre est décalé vers la gauche, au-dessus de Bar, du roi et de son ami. En bas
deux branches d’acanthe s’enroulent autour d’une cordelière. Elle renvoie à un membre
de la famille du roi : à sa demi-sœur, son aînée,
Jeanne d’OrléansInformations à venir (jeanne_angouleme) fille naturelle de
Charles d’Orléans dit Charles
d’AngoulêmeInformations à venir (charles_angouleme). Épouse depuis 1509 de
Jean IV de LongwyInformations à venir (jean_4_de_longwy), baron de Pagny sur
Meuse (à 29 km de Bar-sur-Seine). Elle accueille son royal demi-frère chaque
fois qu’il se rend en Champagne.
François IerFrançois Ier (12/09/1494 — 31/03/1547) Roi de France (1515-1547)
lui donne le comté de Bar-sur-Seine
le 24 mars 1522, en témoignage d’affection.
La lecture politique de l’image, est indissociable ici de celle tropologique (morale)
et anagogique (qui conduit des choses visibles aux invisibles, à l’au-delà).Sous le fronton trinitaire du cadre, la
composition utilise le nombre d’or et se lit du haut à droite au bas à gauche
selon une diagonale qui passe par l'ermite de
Joyenval et
ClovisClovis Ier (466 — 29/11/511) Roi des Francs (481-511)
.
La remise des armes de France
La remise des armes occupe le
tiers supérieur de l’image, sous un ciel qui s’éclaircit à l’horizon et dans un
paysage verdoyant sur fond de colline bleu. Dans un vallon, la
Fontaine des lys, une source, sort
d’un rocher et l’eau tombe dans un bassin naturel.Le vieil ermite à genoux, est revêtu d’une humble
coule non teintée.Un ange descend vers lui en tenant non pas un écu (personnel) mais une bannière
aux armes de France moderne Elle a
vocation à conduire le peuple de France, élu de Dieu, dans tous les combats,
y compris spirituels. Un chemin de terre rejoint le groupe des princes
et des nobles. Ils sont venus assister au baptême de
ClovisClovis Ier (466 — 29/11/511) Roi des Francs (481-511)
et ont pour la circonstance laissé
leur costume militaire pour de somptueux vêtements civils.
La cérémonie se situe dans le baptistère
Au XVIe siècle, il est
inclus depuis longtemps dans le périmètre de la cathédrale. Seul un côté du
quadrilatère est
visible : un collatéral éclairé de trois baies avec trois arcs surhaussésn. corresp="#imtArea_108 #imtArea_109
#imtArea_110" Ils sont soutenus par trois colonnes en marbre
brillant, noir au-dessus de
ClovisClovis Ier (466 — 29/11/511) Roi des Francs (481-511)
, première allusion à
François IerFrançois Ier (12/09/1494 — 31/03/1547) Roi de France (1515-1547)
. La couleur se retrouve dans les
claveaux du porche et au sol . La place des personnages est
considérable. Dans le tiers gauche, en arrière plan quatre se devinent, dont un
observe la scène avec une extrême attention, sourcils froncés.
Trois évêques mîtrés concourent à la célébration.
Au premier rang, le seul visible en entier intervient d’abord dans la préparation du moment solennel: il tend avec respect une fiole ou ampoule de verre opaque en direction de RémiRémi de Reims, saint (437 — 13/01/553) Saint catholique. La crosse est-elle la sienne ou celle de l'archevêque prétendument donnée par le pape HormisdasInformations à venir (hormisdas) avec le pouvoir de consacrer et la primatie sur toute la Gaule ?Un porte-croix, presque caché, tient une croix processionnelle, croix archiépiscopale tournée vers le saint. Signe d’un évêque résiidentiel, elle rappelle les prérogatives de l’église rémoise. Un prêtre ou un diacre tonsuré, en aube blanche, regarde l’ampoule et tient sur la poitrine à l’intention de RémiRémi de Reims, saint (437 — 13/01/553) Saint catholique un livre liturgique ouvert. L'identification des saints prélats est problématique : en arrière plan SolemniusInformations à venir (solemnius)puis VaastVaast d'Arras, saint (453 — 540) Evêque français, seul mentionné par le texte,et le frère aîné de Rémi, PrincipiusInformations à venir (principius), conseiller de Clotilde, évêque de Soissons et abbé. Le peintre joue sur l'alternance chromatique des costumes, en particulier VaastInformations à venir (Vaast) et son archevêque
Saint-RémiInformations à venir (remi)
L'officiant est nimbé d'un fin cercle d'or et sa chape rose précieuse est doublée d'un vert délicat, couleur de l'eespérance Aucun des saints prélats n’est nimbé, à la différence de RémiRémi de Reims, saint (437 — 13/01/553) Saint catholique. La chape rose précieuse de l’archevêque est doublée de vert, couleur de l’espérance. Seul élément sur l’axe central, le dessus de la manche droite de sa dalmatique azur et de son aube, est éclairé par une lumière venant du haut présence divine non figurée Le geste est large, le saint, sourcils froncés, est tout à la gravité de l’instant. Il retourne la patène sur la tête du roi en s’inclinant. Le mouvement et la variété des positions des personnages donnent beaucoup de d’intensité à la scène.Pour la cuve baptismale de pierre à décor de cannelures, le peintre retient la forme symbolique d'un calice, qui se retouve dans des miniatures et sur des sculptures aux siècles précédents. Elle fait du baptisé un nouveau ChristInformations à venir (christ)
Clovis
ClovisClovis Ier (466 — 29/11/511) Roi des Francs (481-511)
roi
chevelu - sans exubérance capillaire -,porte sur ses longs cheveux auburn une
couronne précieuse dont les fleurs de lis sont constituées de perles blanches
ou noires, symboles de perfection. Elle ne couvre pas le front plissé par des
rides. Les sourcils froncés, les paupières lourdes, les
prunelles levées, qui laissent voir le blanc des yeux et les cernes gris,
donnent au visage une expression de grande tristesse.
ClovisClovis Ier (466 — 29/11/511) Roi des Francs (481-511)
est nu jusqu’à l’aine, les mains
longues et fines jointes, il prie. Le corps lisseDépourvu de
pilosité, il s’éloigne de sa condition première de barbare, de l’animalité.
, au nombril apparent, s’ombre par endroit de gris pour donner du modelé
au corps et l’idée - car la couleur ne se retrouve pas dans d’autres nudités de
l’œuvre - qu’il meurt en quelque sorte à un monde ancien, son passé. Il aurait
été réellement malade, ce qui fait débat. La clé de la figuration est donnée
par l’huile sainte du baptême, claire comme une goutte d’eau près de la racine
des cheveux, elle se transforme en filets gris foncés .
Elle évoque ainsi la purification du roi lavé de sa lèpre, c’est-à-dire de ses
péchés et de l’hérésie par l'eau du baptême. L’opération se confond avec la
chrismation ou consignation qui clôture la cérémonie sous forme d’une onction
sur le front avec l’huile sainte mêlée au chrême. Le visage de
ClovisClovis Ier (466 — 29/11/511) Roi des Francs (481-511)
est aussi celui de l'Ecce Homo, du
Christ souffrant comme le calice rappelle son sang versé en sacrifice. Nouveau
Christ, le roi s’offre en holocauste pour son peuple, il entre ainsi dans une
dimension nouvelle et sa couronne n’est pas celle de la royauté terrestre mais
celle glorieuse beaucoup plus précieuse qui l'attend dans l'au-delà pour
l'éternité et qu’évoque le texte. Lavé de ses péchés, consacré par l’huile
sainte, il est aussi sacré, comme
DavidDavid Personnage de la Bible, deuxième roi d'Israël a
reçu l’onction de
SamuelInformations à venir (samuel).Clovis
ClovisClovis Ier (466 — 29/11/511) Roi des Francs (481-511)
s'abandonne à la volonté de
Dieu. La royauté est un lourd fardeau, il en prend toute la mesure et
François IerFrançois Ier (12/09/1494 — 31/03/1547) Roi de France (1515-1547)
après lui. .
Le groupe des princes, des grands et des nobles
Le groupe, à droite, comprend une dizaine d'hommes.Si l’on suit le texte, il s'agit de l'armée, du peuple des Francs, tous nobles et armés, ici ils sont sans arme et en civil: le combat est spirituel,ils assistent à la cérémonie avant à leur tour d'être baptisés.De manière signficative, l’un d’eux regarde la patène avec gravité.Un autre détourne le regard, effrayé par la contemplation du rite et la présence divine,comme au premier rang, un jeune prince, à toque bleue. Il se tourne vers son voisin, plus âgé et vêtu de gris, pris d'une crainte révérencielle et saisi par la grandeur de l’instant Ce sont peut-être les fils de Clovis, qui se partagent le royaume à sa mort.
La cérémonie de baptême, encore l'essentiel, s’apparente en l'état à celle du sacre
RémiRémi de Reims, saint (437 — 13/01/553) Saint catholique et ses suffragants se confondent
avec les pairs ecclésiastiques et les princes avec les pairs laïcs.Un élément clé du
rapprochement est ici l’absence de Clotilde et la couronne même s’il ne s’agit pas
de la couronne royale, simple cercle surmonté de lis d’or. L’image, saturée
d’enjeux importants et multiples, marque l’entrée dans la modernité.. Un formulaire de chancellerie du règne de
François IerFrançois Ier (12/09/1494 — 31/03/1547) Roi de France (1515-1547)
énumère dix pairs.
Cependant à la fin du XVe s. il n’y a pas de collège
ou de chambre des pairs,, le roi
a absorbé une à une toutes les vraies pairies, il est devenu le soutien de sa
propre couronne. Dès lors
les deux cérémonies peuvent se confondre dans le décor figuré. Lors de la
reconstruction du mausolée de Saint-Rémi, entre 1533 et
1537, le sacre éclipse le
baptême : le roi est à genoux devant l’évêque, qui, assis dans sa cathèdre, tend
la main vers lui pour procéder aux onctions. La colombe de la sainte
ampoule plane au-dessus de sa tête, dans la petite
abside. Ce groupe est entouré des douze pairs ecclésiastiques au sud, laïques au
nord portant les insignes et les attributs remis au roi. Le sacre fait de tout roi
un nouveau Christ par la grâce du chrême inépuisable, associant continuité et
légitimité.
Clotilde réclame aux fils de Clovis vengeance contre les Burgondes (511). Ils entrent en campagne.
Les
Mérovingiens, fils de
ClovisClovis Ier (466 — 29/11/511) Roi des Francs (481-511)
ont à sa mort (511) divisé paisiblement
royaume, honneurs et
profits.
ClotildeClotilde (entre 474 et 475 — 03/06/545) Princesse burgonde (474-493)
Reine des Francs (493-511)
leur réclame vengeance
pour ses parents assassinés par les
Burgondes. Ayant répondu à son appel, ses trois fils font campagne pour
conquérir le pays.
Le cadre met en valeur
ClotildeClotilde (entre 474 et 475 — 03/06/545) Princesse burgonde (474-493)
Reine des Francs (493-511)
près d’une colonne haute plus
claire. En bas le
support décalé vers la droite attire l’attention sur
ClodomirClodomir (01/01/495 — 21/06/524) Roi des Francs d'Orléans (511-524)
. L’image se lit de gauche à droite et de bas en
haut. Pour rendre compte de la convocation par la reine, elle est à gauche et son
beau fils, ses fils qui reviennent vers elle, sont à droite. Le texte ne donne aucune
indication de lieu, sans doute Paris où
ClovisClovis Ier (466 — 29/11/511) Roi des Francs (481-511)
est enterré.
Une salle d’audience privée
L’audience privée (3574) se déroule
dans une salle au décor renaissant, médaillons de marbre noirs ou roses et au
sol sur les carreaux une ombre portée. La pièce est plus petite que le
baptistère.Un dais gris clair donne une idée
de sa hauteur. Ses côtés sont ornés de lettres capitales dorées. Au centre du
plafond vert foncé, un soleil aux rais torses est repris de l’emblématique de
François IerFrançois Ier (12/09/1494 — 31/03/1547) Roi de France (1515-1547)
.
Une tenture d’honneur en soie aux tons
bleu à motifs dorés est derrière le trône, installé sur une
estrade. Les pieds dela reine sont posés sur un coussin. L’assise rappelle le trône de
DagobertInformations à venir (dagobert_1). Les montants du très haut dossier
sont terminés chacun par une pomme de pin motif utilisé pour la
ViergeMarie Mère de Jésus-Christ
qui symbolise
l’éternel retour,rappelant peut-être que la reine est à l'origine d'une
lignée multiséculaire.
Clotilde
Le peintre qui multiplie les signes conventionnels associés au pouvoir souverain, souligne la simplicité du costume de la reine pour mieux la magnifier en s’écartant de la norme du faste vestimentaire des reines et princesses. L’ample jupe de sa robe cache ses pieds. Le haut est ajusté, avec manche en cornet fourrée d’hermine. Elle porte une guimpe, pièce de toile qui couvre la tête, descend sur le front encadre le visage, réuni à une touaille ou barbette blanche et plissée couvrant le cou et descendant un peu sur les épaules et la poitrine. Un voile, symbole d’humilité, de chasteté et de pudeur est posé par-dessus. Les habits noirs et les accessoires blancs sont ceux des moniales et des veuves. La reine sans nimbe porte une couronne fleuronnée plus haute que celle de ses fils. Elle s’adresse à eux dans son malheur. Elle est âgée, les doigts de ses mains fines, sont osseux. Le texte précise qu’elle est pâle, décomposée par le chagrin. Les yeux suppliants sont cernés, le nez est long, au-dessus des lèvres, sur le menton, des traces de larmes. L’expression du visage est celle d’une grande douleur morale. Le peintre donne ici à reconnaître Louise de SavoieInformations à venir (louise_de_savoie), mère de roi, veuve, régente.
La cour des Dames, congrégation des veuves
À la gauche de
ClotildeClotilde (entre 474 et 475 — 03/06/545) Princesse burgonde (474-493)
Reine des Francs (493-511)
, trois
religieuses ou plutôt des veuves vivant comme telles, se tiennent
debout . Leur identification à partir du texte est
difficile, indirecte.La plus proche du trône a une relation privilégiée avec elle : la reine a posé
sa main sur la sienne. Il s’agit peut-être de sa fille et homonyme, veuve
d’
AmalaricAmalaric (502 — 531) Roi des Wisigoths de 511 à 531, sans doute un « portrait » de
MargueriteInformations à venir (marguerite_de_navarre), sœur de
François IerFrançois Ier (12/09/1494 — 31/03/1547) Roi de France (1515-1547)
,
réputée pour sa vie exemplaire et empreinte de religiosité. Elle partage la peine de la reine et regarde ses
frères.Un peu en retrait, aux côtés de la
veuve d'
AmalaricAmalaric (502 — 531) Roi des Wisigoths de 511 à 531,
GondioqueInformations à venir (gondioque) la première à
être veuve au décès de
ClodomirClodomir (01/01/495 — 21/06/524) Roi des Francs d'Orléans (511-524)
en
524, regarde la reine et sa voisine, peut
être le portrait de
Philiberte de
SavoieInformations à venir (philiberte_de_savoie), duchesse de
Nemours, épouse depuis le 10 février 1515 de
Julien de MédicisInformations à venir (julien_de_medicis), décédé le 17 mars 1516.
Derrière, en grande partie cachée par les deux
précédentes,
SuavegothaInformations à venir (suavegotha) veuve de
Thierry IerThierry Ier (485 — 534) Roi des Francs de Metz (511-534)
dont le décès est mentionné dans le texte,
renvoie peut-être à
Jeanne
d’AngoulêmeInformations à venir (jeanne_angouleme), comtesse de
Bar, demi-sœur de
François IerFrançois Ier (12/09/1494 — 31/03/1547) Roi de France (1515-1547)
, veuve avant 1509. Malgré le partage du
royaume,
ClotildeClotilde (entre 474 et 475 — 03/06/545) Princesse burgonde (474-493)
Reine des Francs (493-511)
, reine mère, grâce à
son autorité morale confortée par la compagnie de jeunes veuves, ses parentes
etgrâce à son influence sur son beau-fils et ses fils, exerce encore un réel
pouvoir.
Les fils de Clovis
Déjà rois, ils sont rangés devant Clotilde par âge et selon une hiérarchie
subtile combinant d’autres critères.Au premier rang,
Thierry IerThierry Ier (485 — 534) Roi des Francs de Metz (511-534)
, roi de
Metz et
de
Lorraine, est le fils de la
première épouse de
ClovisClovis Ier (466 — 29/11/511) Roi des Francs (481-511)
, princesse
franque. La position de son visage, la couleur de ses cheveux et celles de son
costume indiquent qu’il est un bon roi. Il est en grande partie caché par
son demi-frère,fils aîné de
ClotildeClotilde (entre 474 et 475 — 03/06/545) Princesse burgonde (474-493)
Reine des Francs (493-511)
,
ClodomirClodomir (01/01/495 — 21/06/524) Roi des Francs d'Orléans (511-524)
, roi d’
Orléans de 511à 524, est seul au
premier plan, en volumineux manteau de soie rose à grand col de fourrure. Il
souscrit à deux mains à la demande de sa mère. Le contraste est grand avec sa
position : de trois quart dos, visage de profil car lors de l’expédition dans
le royaume burgonde, il fait tuer
SigismondSigismond (475 — 01/05/524) Roi des Burgondes (516-523) et saint chrétien, demi-frère de son épouse, et ses enfants. Il est brun
comme ses deux frères, qui, à son décès éliminent ses trois
héritiers.
Childebert Ier(497-558),Childebert Ier (01/01/497 — entre 13/12/558 et 25/12/558) Roi des Francs de Paris (511-558)
Roi des Francs d'Orléans (524-558)
encore en marche est en manteau
bleu car il est roi de Paris, le vêtement court:le peintre rappelle ainsi qu'il
est complice de l’assassinat de ses neveux
La responsabilité en revient à
Clotaire IerClotaire Ier (circa 498 — entre 29/11/561 et 31/12/561) Roi des Francs (558-561)
Roi des Francs de Soissons (511-558)
Roi des Francs d'Orléans (524-558)
Roi des Francs d'Austrasie (555-558)
roi de
Soissons
(498-561). Déjà marié, ce dernier épouse
GondoqueInformations à venir (gondoque), veuve de son frère
ClodomirClodomir (01/01/495 — 21/06/524) Roi des Francs d'Orléans (511-524)
. De profil, il ne regarde pas sa mère, mais
vers les religieuses. Il est le seul prince à porter sa couronne sur un
chapeau: peut-être parcequ'il réunifie le royaume en 558.Son fils
Caribert (ou
Charibert) IerCaribert Ier (520 — 567) Roi des Francs de Paris (561-567)
est à ses côtés, juste
derrière
Childebert IerChildebert Ier (01/01/497 — entre 13/12/558 et 25/12/558) Roi des Francs de Paris (511-558)
Roi des Francs d'Orléans (524-558)
(double silhouetté) il n'est pas encore roi de
Paris (561-567), sans
couronne, il a un long manteau long gris bleu.A travers l’encadrement de la porte, conformément
à leur engagement, l’image montre les quatre frères partant en campagne
contre
SigismondSigismond (475 — 01/05/524) Roi des Burgondes (516-523) et saint chrétien. Ils sont
figurés à l’arrière de leur armée innombrable, l’un avec une armure or, le
second avec une grande targe rouge et or, le troisième avec une braconnière
azur et or, le dernier avec un grand bouclier rond, rouge et or. Ils se dirigent
vers une des places fortes burgondes riches, populeuses, bien défendues, qu’ils
convoitent. La conquête commencée contre
Sigismond Sigismond (475 — 01/05/524) Roi des Burgondes (516-523) et saint chrétienen 523 ne s'achève que dix ans plus tard
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